The horse-chestnut or conker tree (Aesculus hippocastanum) is
the first tree in our forest that losts its leaves in autumn (actually even in
August), but it is the first one having them back.
Last Monday
Last Wednesday
Last Friday
The common name
"horse-chestnut" (often unhyphenated) is reported as having
originated from the erroneous belief that the tree was a kind of chestnut (though
in fact only distantly related), together with the observation that eating the
fruit cured horses of chest complaints
despite this plant being poisonous. This tree species is native to the Pindus
Mountains mixed forests and Balkan mixed forests.
One horse-chestnut tree is
famous in Geneva and called the official
horse-chestnut because the first leaf bud burst marks the beginning of
spring every year.
Another famous horse-chestnut
tree that lived in the city center of Amsterdam used to be called The Anne Frank tree
(Dutch: Anne Frankboom)
because she mentioned it in The Diary of a Young Girl.
Le marronnier (Aesculus hippocastanum) est le premier
arbre de notre forêt à perdre les feuilles à l’automne (dès le mois d’août même
en général), c’est aussi le premier à retrouver les siennes au printemps.
Lundi dernier:
Mercredi dernier:
Vendredi dernier:
Aesculus
était le nom latin d’un chêne à glands comestibles. Hippocastanum évoque
le cheval (hippos) et la châtaigne (kastanon) car le fruit,
toxique, semblait pouvoir être donné aux chevaux en petite quantité. A noter
que les marrons glacés de Noël n’ont rien à voir avec le fruit du marronnier,
ce sont simplement de grosses châtaignes. L’espèce est originaire desrégions
montagneuses de la Macédoine grecque et de la Macédoine du Pirin (nord de la Grèce,
sud de la Bulgarie).
La ville de Genève
possède un marronnier officiel qui a pour
tradition d'annoncer le printemps lors de l'éclosion de son premier bourgeon.
Un autre marronnier célèbre
est l’Arbre d'Anne Frank (néerlandais : Anne Frankboom) qui était dans le
centre-ville d'Amsterdam et qu’elle a mentionné dans le Journal d'Anne Frank.
Last Sunday, the Network in charge of Patrimony of the
Community of Communes Sor & Agout organized an interesting visit of the
small village of Escoussens, few kilometres from here on the foothill of the Montagne Noire.
The place has been occupied since millenaries and the
local toponymy contains several Celtic terms: Mountain and forest ofCayroulet
(Small Dolmen), le Breil (small group of trees), Vernazobre (creek
of alder forest). Later, Romans and Gallo romans exploited the sites of a
marble and iron quarries deep in the nearby forest.
Source: Mission d’inventaire du patrimoine bâti - CAUE du Tarn
The
name of Escoussens appears officially in 1185 when Roger II Trancavel, Viscount
of Carcassonne, allowed a castle to be built, probably replacing a former
castrum. According to oral tradition, the village was destroyed and the castle
burnt, like several other around, during the Albigensian crusade
(Cathars).
After
legal and financial problems between the local lords and the bankers of the
city of Castres, the village, its rich forest and factories (watermills,
sawmills, glass and charcoal) ended in the hands of the Carthusian Order,already settled in
Castres. They kept this entire heritage from the14th century to the French Revolution (end 18th).
Even if it has been modified the church mainly from 16th century, in gothique flamboyant style is a testimony
of the history of the place. The altar is in red marble from the Caunes quarry (same has
been used for the Trianon colonnade in the Versailles Castle). Several old and
intriguing corbels can be found in the lateral chapels.
This visit was the occasion to enjoy many nice small
remains from the past like doors made of stone or wood dated end 15th,
crosses and fountains dated around 1860.
Dimanche dernier, le
Réseau Patrimoine de la Communauté de communes Sor & Agout a organisé une
intéressante visite du petit village d’Escoussens, à quelques kilomètres d’ici,
sur le piémont de la Montagne Noire.
L’endroit est habité
depuis des millénaires et la toponymie locale regorge de termes celtiques: Montagne et Forêt de
Cayroulet (le Petit Dolmen), le Breil (Le Bousquet), le Vernazobre (le Ruisseau
des Aulnes, aujourd’hui Bernazobre), qui indiquent une occupation pré-romaine
des lieux. Romains ou Gallo-Romains exploitèrent ensuite la Marbrière d’En
cancé et la Mine du Fer, en pleine forêt.
Source: Mission d’inventaire du patrimoine bâti - CAUE du Tarn
Escoussens
apparaît de façon officielle en 1185 quand Roger II Trencavel, Vicomte de
Carcassonne, permit de bâtir le château, probablement sur l’emplacement d’un
fort plus ancien. Selon la tradition orale le village aurait ensuite été
dévasté comme ses voisins lors de la croisade contre les Albigeois, et son
premier château brûlé.
Suite à des démêlées
judiciaires et financières opposant des descendants des seigneurs du lieu à des
banquiers de Castres, le village, sa belle forêt et les équipements artisanaux
(moulins, scieries, verreries et charbonnages forestiers…) furent ensuite la
possession des moines chartreux de Castres qui en héritèrent et en eurent la
possession du XIVème siècle
à la Révolution.
Bien que remaniée, l'église du XVIème siècle,
gothique flamboyant, rappelle le lointain passé des lieux. On y admire un autel
en marbre rouge de Caunes(le même que celui des colonnes du Trianon à
Versailles), un très beau groupe sculpté et des culs-de-lampe historiés dans le
chœur et les chapelles.
La ballade aura été
l’occasion de découvrir de nombreux témoignages de ce prestigieux passé et du
petit patrimoine conservé comme les vestiges de portes de la fin du XVème siècle, nombreuses croix des rogations et fontaines en fonte datant des années
1860.
Une signalisation
complète dans l’ensemble du village permet leur découverte.
Last autumn and winter have been very dry, so the
rains that fell these last weeks were welcome to rebuilt partly the needed water
reserves. Nature is preparing in secret the next explosion of life.
Après un automne et un
hiver bien sec, les pluies de ces dernières semaines sont heureusement venues reconstituer
en partie les réserves en eau indispensables à tout. La nature se prépare secrètement à l’explosion de
vie du printemps.
Among the large number of species of violets
we can find two in the woods around here: the common violet(Viola
odorata) and the less common white violet (viola alba).
Viola
odorata is a species of the genus Viola
native to Europe and Asia, but has also been introduced to North America and
Australia. It is commonly known as wood violet, sweet violet, English
violet and common violet. The plant is known as Banafsa, Banafsha
or Banaksa in India.
It is a hardy
herbaceous flowering perennial. The flowers are aromatic, the heart
shaped leaves and flowers are all in a basal rosette, the plant spreads with stolons (above-ground
shoots). The colored flowers are sterile while small greenish flowers contain
seeds disseminated thanks to ants (myrmechory) as already seen with the Hellebore (post 3 December 2015), the snowdrop (post 24 January 2016) and Common gorse (post 19 February 2016).
The violet flower was a favorite
in ancient Greece and became the symbol of Athens. Scent suggested sex, so the
violet was an emblematic flower of Aphrodite. The goddess Persephone and her
companion Nymphs were gathering rose, crocus, violet, iris, lily and larkspur
blooms in a springtime meadow when she was abducted by the god Hades. During the Middle Age the flowers was said aphrodisiac and put in pillows. In
herbal medicine, V. odorata has been used for a variety of diseases.
The violet leaf
absolute however remains widely used in modern perfumery. The leaves are
edible.
Together with
perfumes, candied violets are still made commercially in the nearby city of Toulouse, where
they are known as violettes de Toulouse. They are used as decorating or
included in aromatic desserts.
Here is one receipt for candied violets (Spanish version):
Viola species are also used as food plants by the larvae of some Lepidoptera species like Issoria lathonia.
Il existe de nombreuses
espèces de violettes, nous en avons deux sortes dans les forêts ici: des classiques, violettes
odorantes (Viola odorata) et de plus rares violettes blanches (Viola alba).
Ce sont des petites
plantes vivaces de la famille des Violaceae (comprenant également les pensées) formant des colonies plus ou moins
étendues, aux tiges lançant des stolons, aux feuilles en cœur à la base, munies
d'un long pétiole et aux fleurs odorantes, au bout d'une mince tige.
Elles fleurissent de
février à mai. Les fleurs formées de cinq pétales dont l'inférieur est muni
d'un éperon sont stériles alors que de petites fleurs verdâtres et tardives
forment des graines. La dissémination est autochore et myrmécochore,
comme déjà vu pour l’Hellebore (post du
24 novembre 2015), la perce neige (post du 24 janvier 2016) et l’ajonc (post du 17
février 2016).
Dans la mythologie, la
nymphe Io fut aimée de Jupiter dont l’épouse Junon se vengea en changeant sa
rivale en blanche génisse. Ainsi métamorphosée, Io errait tristement
lorsqu’elle vit sortir de terre des petites fleurs qui tournèrent leurs
corolles vers elle avec les pensées de ses amis venus la consoler. Un autre
mythe jouant sur l'étymologie populaire du nom de la fleur raconte que des
nymphes ioniennes avaient offert des violettes (appelées ion en grec) à
Io. Un autre récit fait de la violette une fleur funéraire de l'Antiquité car Proserpine
en cueillait quand elle fut envoyée aux enfers.
Au Moyen Âge, la violette
odorante était considérée comme une plante magique aphrodisiaque et
cousues dans les oreillers.Cette plante, de la racine à la
fleur, a une longue histoire d'utilisation en herboristerie.
La violette est emblématique
de la ville de Toulouse célèbre pour son parfum et pour l’accommoder en bonbons et autres
douceurs.
En parfumerie on ne
distille toutefois pas les fleurs mais les feuilles. Le produit obtenu possède
une note verte, poudrée, légèrement cireuse. La note 'fleur de violette',
typique et plus douce est obtenue grâce à des molécules de synthèse.
La violette odorante
est comme de nombreuses Viola plante hôte de la chenille du Petit nacré (Issoria lathonia).
I found this morning on a stone along the creek,
this plant with nice yellow flowers in the sun rays.
Primula
elatior, the oxlip (or true oxlip), is a species
of herbaceous, perennial plant in the family Primulaceae, native to nutrient-poor and calcium-rich
damp woods and meadows throughout Europe, with northern borders in Denmark and
southern parts of Sweden, eastwards to the Altai Mountains and on the Kola
Peninsula in Russia. In the British Isles, it is rarely seen outside East Anglia.
It may be found near settlements, as far north as northern Norway.
The common name
"oxlip", from "ox" and "slip", may refer to the
fact that oxlips (and cowslips) are often found in boggy pasture used by cattle.
It may be confused with the
closely related Primula veris (cowslip), which has a similar general appearance, although P. veris
has smaller, bell-shaped, bright yellow flowers (and red dots inside the
flower), and a corolla tube without folds. The leaves of P. veris are
more spade-shaped than P. elatior.
Primula was already mentioned by Pliny
the Elder for its early blooming attributes. Species from
the genus Primula along with other ritual plants played a significant
role in the pharmacy and mythology of the Celtic druids, likely as an ingredient of magical potions to
increase the absorption of other herbal constituents. In the Middle-Ages it was
also known as St. Peter's herb or Petrella and was very sought after by
Florentine apothecaries. Hildegard
von Bingen recommended the medicinal parts only for
topical use but the leaves were also consumed as food.
Dans nos bois, il y a des coucous. Ils peuvent être soit dans les
airs, ce sont alors les oiseaux squatteurs, ou, quand ils sont à vous pieds, comme
sur la photo prise ce matin sur une pierre au bord du ruisseau, ce sont des
fleurs qui fleurissent en ce moment.
Il s’agit de la Primevère élevée
ou Primevère des bois (Primula elatior). C’est une plante
herbacée pérenne de la famille des Primulacées que l’on trouve dans toute
l’Europe jusqu’au fins fonds de la Russie.
Elle aime la mi-ombre des lisières et les
sous-bois clairs. C'est une espèce à faible pouvoir de dispersion, considérée
comme indicatrice de forêts anciennes quand elle est abondante.
Elle est parente avec la primevère officinale (Primula
veris) et la primevère acaule (Primula
vulgaris) avec laquelle elle s’hybride parfois. Comme pour les autres primevères ses feuilles et
fleurs peuvent être consommées crues ou cuites.
Les primevères jouaient un rôle important dans la
mythologie celtique et dans la pharmacopée des druides. Elles sont déjà citées
par le romain Pline l’ancien pour leur floraison précoce, et par
l’érudite du XIIème siècle, Hildegarde de Bingen. La primevère des bois a les mêmes vertus
médicinales que la primevère acaule et que la primevère officinale : fleurs,
adoucissantes et calmantes (utilisées dans des mélanges pectoraux) et feuilles
anti-ecchymotiques. Toute la plante et particulièrement la racine ont des
propriétés analgésiques, anti-spasmodiques, diurétiques et expectorantes.
The common firecrest (Regulus
ignicapilla) also known as the firecrest, is a very small passerine
bird in the kinglet family.
This kinglet is greenish above
and has whitish underparts. It has two white wingbars, a black eye stripe and a
white supercilium. The head crest, orange in the male and yellow in the female, is displayed
during breeding, and gives rise to the English and scientific names for the
species.
The common firecrest breeds in
broadleaved or coniferous woodland and gardens. It is constantly on the move
and frequently hovers as it searches for insects and spiders to eat. In winter
it is often found with flocks of tits.
It breeds in most of temperate
Europe and northwestern Africa, and is partially migratory. Laying starts in western Europe at the end of April,
second clutches, which are common, commence in June to July.
Despite some possible local
declines, the species is not the subject of significant conservation concerns
owing to its large European population and an expansion of its range over the
last century.
Le
Roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapilla) est une des plus
petites espèces d'oiseaux d'Europe. Le mâle, que l’on voit ici, a une calotte
jaune et orange en son centre, elle est bordée d'un trait noir, celle de la
femelle est jaune pur. Les plumes de la tête forment un diadème qui a donné son
nom, elles se hérissent en cas d'excitation.
Ce
roitelet est constamment en mouvement à la recherche d'insectes et d’araignées à
manger.Ses
pattes sont munies de doigts puissants permettant à l'oiseau de se tenir la
tête en bas quand il se nourrit.
Il
niche dans la plupart des forêts tempérées de l'Europe au nord-ouest de
l'Afrique de préférence dans les conifères. Il migre et sa zone d'hivernage se
situe de l'Europe centrale au sud et à l'ouest de leur aire de reproduction. Il
forme souvent des nuées importantes avec des mésanges.
Le
roitelet a deux couvées par an, au printemps, et la femelle peut pondre la
seconde couvée avant que la première ait quitté le nid.
Il
semble légèrement en déclin, mais il n'est pas considéré comme menacé.
La saison des brocantes
et vide-greniers de la région recommence pour le plaisir de toutes celles et
ceux qui aiment chiner.
A la première, celle de
Verdalle, j’ai trouvé un jouet en bois ancien dont la base (l’élément rouge) était
bien abimée. Plus écologique que ses homologues contemporains en plastique, ce jeu d’empilement avait probablement été stocké "les pieds" dans l’eau ce
qui avait créé de profondes crevasses d’où la peinture s’était écaillée.
Un bon coup de
ponceuse et une couche de laque rouge plus tard, voici notre Jeannot lapin reparti
pour une nouvelle aventure.
Having a walk in the forest, my dog Laïka, some metres
ahead stops suddenly and begins barking fiercely, she detected something for
sure on that side of the trail. Indeed I quickly find there a small little
beast, which died last night probably. It does not show any wound and seems in
good shape. I put it on a stone to shoot a picture and keep a souvenir from
that small little life.
It is a beech marten (Martes foina), also known as the stone
marten or white breasted marten. As the badger already described (see
post 6/12/2015, Fauna & flora) it belongs to the Mustelidae family.
It is a carnivorous mammal. That species of marten is native to much of Europe and CentralAsia, though it has established a feral population
in North America. It is listed as Least
Concern by the IUCN
on account of its wide distribution, its large population, and its presence in
a number of protected areas.
The beech marten's diet includes fruits, rats, mice, chickens, sparrow-like
birds predominate, though snowcocks and partridges may also be taken. It likes to
plunder nests of birds including passerines, galliformes and owls. Although it
rarely attacks poultry, some specimens may become specialized poultry raiders. We
also suspect that it attacks some kitten which disappeared in the farm.
The beech marten is mainly a crepuscular and nocturnal animal. It is
especially active during moonlit nights. It is a skilled swimmer. It typically
hunts on the ground. It is strongly territorial and chase other marten from its
area that can range from 10 to more than 100 ha.
Beech marten is superficially similar to the pine
marten, but differs from it by its smaller size and habitat preferences.
While the pine marten is a forest specialist, the beech marten is a more
generalist and adaptable species, occurring in a number of open and forest
habitats.
British zoologist George Rolleston theorised that the "domestic
cat" of the Ancient Greeks and Romans was in fact the beech marten they
used against rats and snakes.
En
promenade dans la forêt ma chienne Laïka, à quelques mètres devant moi s’arrête
soudain et se met à aboyer furieusement; elle a détecté quelque chose sous un
buis au bord du sentier. Je m’approche et trouve une jolie petite bête, morte
il y a peu, cette nuit probablement. Elle n’a pas de trace de blessure et
semblait en bonne santé. Je l’installe sur une pierre en contrebas pour garder
un souvenir d’elle.
C’est
une fouine (Martes foina), espèce de la famille des Mustélidés dont nous avons
déjà vu le blaireau (post du 6/12/2015, onglet faune et flore).
C'est
un petit mammifère carnivore plutôt nocturne que l'on rencontre abondamment
dans les forêts d'Eurasie. Elle est opportuniste et se nourrit, selon les
saisons, de petits mammifères, de fruits, d'oiseaux, de déchets trouvés près
des habitations, voire des chatons de notre ferme. Animal
solitaire, elle évite ses congénères en dehors des périodes de reproduction. Territoriale,
elle marque son territoire de 10 à plus de 200 hectares avec des secrétions et
le défend au moins contre d'autres fouines de même sexe. La grandeur du
territoire est variable en fonction du sexe (celui des mâles sont plus grands
que celui des femelles), de la saison (plus petits en hiver), de l'habitat
(plus grands en campagne qu'en ville) et de la nourriture disponible.
L’espérance de vie de la fouine est d’approximativement douze ans.
Même si
elles ne sont pas interfécondes, la fouine et la Martre des pins (Martes martes) sont très
proches, la confusion est possible. Le critère le plus direct pour déterminer
l'animal est la couleur du pelage située sous la gorge, sur le poitrail et le
haut des pattes. Chez la martre une tache claire de couleur jaunâtre est
observable sur le poitrail, alors que chez la fouine cette tâche est
franchement blanche, couvrant la gorge, le haut des pattes antérieures et le
poitrail. D'autres éléments permettent de les différencier: