Parmi les
comportements étonnants des animaux, l’un d’eux est particulièrement amusant:
la phorésie, une forme de
covoiturage !
Vous pourrez l’observer si vous retournez certains insectes, comme ici un géotrupe. Vous verrez souvent accrochés de petits acariens.
Vous pourrez l’observer si vous retournez certains insectes, comme ici un géotrupe. Vous verrez souvent accrochés de petits acariens.
Du grec -φόρος, -phoros, de φέρω, pherô,
« porter », elle décrit le comportement d’un individu (le phoronte)
qui se fait transporter par un autre (l'hôte). Il s’agit d’une association
libre, les sources de nourriture des partenaires étant indépendantes, et
non-destructrice, le transport en question n’occasionne normalement pas de
dommages particuliers à l’hôte.
La relation phorétique est rarement stricte. Ainsi, dans le cas du rémora, il se nourrit sur les restes alimentaires des animaux auxquels il s’accroche, et peut aussi consommer leurs parasites cutanés (apportant alors un bénéfice à l’hôte).
La relation phorétique est rarement stricte. Ainsi, dans le cas du rémora, il se nourrit sur les restes alimentaires des animaux auxquels il s’accroche, et peut aussi consommer leurs parasites cutanés (apportant alors un bénéfice à l’hôte).
À l’inverse, la phorésie peut avoir, dans une certaine
mesure, une dimension parasitaire secondaire, c’est-à-dire négative pour
l’hôte ; si la présence de trop de phorontes par exemple alourdit l’hôte,
générant un surcoût énergétique potentiellement nuisible.
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