Val mai un lop dins lo troupèl
qu'un mes de febrièr trop bèl.
Il vaut mieux un loup dans le troupeau qu’un mois de février trop beau.
Il vaut mieux un loup dans le troupeau qu’un mois de février trop beau.
Après le froid des dernières semaines, il ne fait pas très beau ces
jours-ci et c’est une bonne chose. En effet, il est bon que les saisons soient
marquées. Ainsi, le froid de l’hiver régule les vermines tout en favorisant les
germinations, les neiges et pluies de fin d’hiver, quant à elles, rechargent
les aquifères qui seront nécessaires pour limiter la sécheresse estivale. De
nombreux proverbes anciens, comme celui-là, émanant d’un monde principalement
rural et agricole, soulignent souvent les bienfaits d’un hiver suffisamment long,
froid et humide.
Et comme les anciens étaient plutôt philosophes, ils savaient que, les
sources d’ennuis étant nombreuses, il faut se contenter quand on subit le
moindre d’entre eux sur lequel on a un peu de prise. Chasser un loup étant plus
facile et rapide qu’influencer les saisons.
Un mois de février trop doux conduit souvent à la floraison trop précoce
des arbres fruitiers dont la future récolte, trop en avance, est ensuite
détruite par les gelées tardives au printemps. C’est un des phénomènes dont la
fréquence est observée dans le cadre des études sur l’intensité du changement
climatique.
Alors, en attendant les beaux jours et les belles balades, patientons
avec un bon film, un bon bouquin, une bonne soirée de jeu de société en famille
ou en ligne…
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