Feuilles de chênes (Quercus ruber), de hêtres (Fagus
sylvatica), de châtaigniers (Castanea sativa) de frênes (Fraxinus
exelsior)… elles reposent dans un petit rebord du ruisseau du Sant.
Tout l’été, dans la vallée, chacune de ces petites
usines chimiques a capté l’énergie du soleil et le gaz carbonique de l’air
pour fabriquer les sucres nécessaires à la vie des géants de la forêt. Elles
ont émis l’oxygène nécessaire à la vie sur Terre.
Maintenant elles attendent les fortes pluies pour
partir pour un dernier voyage. Certaines iront jusqu’à la rivière Sor où se jette le Sant dans le village
de Soual, ou plus loin dans la rivière Agout
à partir du village de Vielmur-sur-Agout qui se jette ensuite dans Le Tarn. Les plus aventureuses
atteindront le fleuve La Garonne après
Toulouse. Et certaines iront peut-être enrichir en limon l’estuaire de la
Gironde, après Bordeaux.
Beau voyage!
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