Surprise
par les inflorescences de cet arbre que je n’avais jamais observées de près,
j’ai fait appel aux membres du groupe Botanique
et flore de France qui m’ont très vite permis d’identifier un saule
marsault femelle.
Effectivement,
le saule marsault est dioïque.
Les châtons
du saule mâle sont plus connus, car ces petits pompons jaunes
accompagnent souvent les compositions florales de Pâques.
Ce saule est aussi
appelé Saule des chèvres, Salix caprea probablement depuis
la première illustration connue dans le livre du botaniste allemand Hironymus Bock où
on voit la plante broutée par une chèvre. Les rameaux de l’arbre étaient
historiquement largement utilisés comme fourrage pour les chèvres.
Il
est réputé comme plante mellifère en particulier important
pour les abeilles en cette période précoce de l'année. Les feuilles sont
utilisées comme ressource alimentaire par plusieurs espèces de papillons.
L'écorce du
saule marsault, riche en tanin, est utilisée en tannerie ; elle
contient, comme celle de tous les saules, de la salicyline voisine
de l'aspirine.
I have asked experts from Botanique
et flore de France about this nearby tree I am not familiar with: it
is a Salix caprea female.
Male
catkins are much more familiar as they are often used in bouquets for
Easter.
The name caprea (goat willow) comes
from its use in feeding goat described and illustrated in an old book written
by the German botanist Hironymus Bock.
Blooming early in spring, the flowers
are very useful for bees. The leaves are used as a food resource by several
species of butterflies and are also commonly eaten by browsing mammals. Both tannin and salicin can
be extracted from goat willow bark.
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