samedi 7 avril 2018

Une intrigante femelle


salix caprea

Surprise par les inflorescences de cet arbre que je n’avais jamais observées de près, j’ai fait appel aux membres du groupe Botanique et flore de France qui m’ont très vite permis d’identifier un saule marsault femelle.
Effectivement, le saule marsault est dioïque. Les châtons du saule mâle sont plus connus, car ces petits pompons jaunes accompagnent souvent les compositions florales de Pâques.
Ce saule est aussi appelé Saule des chèvres, Salix caprea probablement  depuis la première illustration connue dans le livre du botaniste allemand Hironymus Bock  où on voit la plante broutée par une chèvre. Les rameaux de l’arbre étaient historiquement largement utilisés comme fourrage pour les chèvres.


Il est réputé comme plante mellifère en particulier important pour les abeilles en cette période précoce de l'année. Les feuilles sont utilisées comme ressource alimentaire par plusieurs espèces de papillons.
L'écorce du saule marsault, riche en tanin, est utilisée en tannerie ; elle contient, comme celle de tous les saules, de la salicyline voisine de l'aspirine.
  
I have asked experts from Botanique et flore de France about this nearby tree I am not familiar with: it is a Salix caprea female.
Male catkins are much more familiar as they are often used in bouquets for Easter.
The name caprea (goat willow) comes from its use in feeding goat described and illustrated in an old book written by the German botanist Hironymus Bock.
Blooming early in spring, the flowers are very useful for bees. The leaves are used as a food resource by several species of butterflies and are also commonly eaten by browsing mammals. Both tannin and salicin can be extracted from goat willow bark.

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