C’est
un petit cœur vieux de près de 500 millions d’années, tout à fait à propos en ce
jour de fête des mamans.
Petit
fossile trouvé hier lors d’une passionnante sortie dans le versant méditerranéen
de la Montagne Noire autour de Ferrals-les-Montagnes avec l’ASNAT et des amis géologues Audois.
Bien
datés, les Archéocyathes, du grec Arkeo,
ancien et, pour certains, kuathos,
vase, ou, pour d’autres, cyotho, coupe à boire, étaient des éponges calcaires qui
prospéraient essentiellement au Cambrien inférieur (530 millions d’années +/-
5) sous forme de récifs et ont disparu presque totalement à la limite Cambrien
inférieur - Cambrien moyen. Avec les méduses, ils figurent parmi les plus
anciens animaux pluricellulaires apparus dans les océans. Leur extinction complète a
eu lieu à la fin du Cambrien.
Ils
se trouvaient dans des milieux marins peu profonds et parfois récifaux. Les
formes adultes étaient fixées sur un substrat alors que les larves étaient
planctoniques.
Ressemblant
à de petites éponges pluricentimétriques, les archéocyathes ont un squelette
formé de deux cônes
calcaires emboîtés l’un dans l’autre, plus ou moins compliqués suivant les
espèces. Le cône extérieur forme le mur externe, l’autre forme le mur interne.
Ce dernier entoure la cavité centrale, qui est ouverte au sommet et fermée à la
base. Les deux murs sont abondamment perforés afin de permettre la circulation
de l’eau dans l’organisme pour permettre l’alimentation de cet animal filtreur.
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