L’Automne
est bien là avec son feu d’artifice de champignons.
Celui-ci,
je le connais bien depuis qu’il y a un demi-siècle (déjà !) je courrais le
ramasser dans les prés qui bordaient notre maison forestière. Ce sont des
petits “Saint-Michel” ainsi nommé
chez nous parce qu’on les trouve de la fin août à la fin octobre et le plus souvent
vers la fin septembre, l’Archange ailé étant fêté le 29 septembre.
Son
nom est féminin, la coulemelle ou lépiote élevée,
Macrolepiota
procera. C’est effectivement un grand champignon, puisqu’elle peut atteindre à
maturité 40 cm de hauteur et un diamètre de plus de 30 cm. c'est pourquoi les
anglais l’appellent parasol.
Son
chapeau est globuleux quand il est jeune, puis aplati, parsemé
de plaques écailleuses brunes disposées sur un fond beige ou crème –
permet de l’identifier aisément. Le centre est surélevé en un large mamelon de
couleur brune. Les lamelles sont blanches puis crème, très serrées
car très nombreuses.
Son pied creux mais très rigide, tigré de bandelettes brunes, porte un
anneau épais que l’on peut facilement faire coulisser sur le pied ; la base est
renflée en un bulbe.
La
coulemelle apparaît en lisière de bois, parmi les herbes des éclaircies forestières,
mais aussi dans les prés, surtout sur les bordures parmi fougères ou bruyères.
On la voit aussi au bord des chemins. Elle est commune dans toute la France plutôt
sur terrain siliceux comme ici.
Il
est comestible cuit mais attention à ne pas le confondre avec d’autres espèces
proches toxiques comme Chlorophyllum
molybdites aux spores vertes ou d'autres Lépiotes comme le petit Lepiote
helveola.
En général, je ne les ramasse pas, les photographier suffit à mon bonheur. Cela favorise les sporées et je les retrouve, sous le soleil d'automne, année après année.
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