Nous avions déjà vu le pentagone que forment les graines des roses trémières. Voici un autre exemple du génie mathématique de la Nature : celui de nombreuses astéracées, comme la marguerite, le tournesol, le pissenlit… Elles présentent des involucres spiralés bien particuliers, soulignés sur cette photo solarisée.
Ce qu'on appelle souvent « fleur » n'en est pas une seule mais un ensemble « sur un plateau », le capitule. C’est un pseudanthe.
Les fleurs extérieures
ligulées du capitule sont souvent disposées sur un seul rang et généralement stériles.
Les fleurs centrales en tube, hermaphrodites,
sont souvent jaunes. Les fruits sont parfois des akènes, que les
enfants aiment souffler comme pour le pissenlit.
La
disposition des fleurs centrales, ou fleurons, puis des graines, sur le réceptacle
dessine des spirales répondant aux règles de la phyllotaxie.
Cela avait déjà intrigué Léonard de Vinci et le mathématicien Alan Turing.
Les
nombres de fleurons de chaque type de spirale sont constants et sont
des nombres successifs de la suite de Fibonacci, par exemple 34/55 ou 55/89
pour les tournesols.
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