Selon Pline l’Ancien, le
nom des euphorbes (euphorbia) proviendrait d'euphorbium, le nom
donné par le roi et érudit Juba II de Maurétanie à la drogue médicinale faite à
partir du latex d’Euphorbia resinifera, en l'honneur de son médecin grec
Euphorbus.
Les euphorbes possèdent
des inflorescences particulières nommées cyathes, généralement visibles à la belle saison chez nous. Ce sont des plantes toxiques qui
possèdent un latex parfois très irritant.
Extrêmement
polymorphes, il existe plus de 2000
espèces dont certaines sont confondues avec les cactée. Au moins cinq sont présentes dans notre forêt :
De la plus commune, l’Euphorbia helioscopia L. (euphorbe réveille-matin) qui doit son nom à son ombelle qui se déploie tôt le matin, face au soleil.
A l’une des plus rares, l’Euphorbia lathyris L. (épurge), grande,
facilement reconnaissable à ses feuilles superposées en angle froit, vert
bleuté lancéolées parcourues par une ligne médiane blanche. Utilisée autrefois
comme purgatif pour le bétail, elle est souvent plantée dans les jardins pour
éloigner les taupes.
En passant par l’Euphorbia amygdaloides L.
(euphorbe des bois, euphorbe à feuilles d'amandier).
J’avais deux autres espèces en pot à la maison mais elles n’ont pas survécu au déménagement : Euphorbia candelabrum (euphorbe candélabre), arborescente, à allure de cactée, originaire d'Afrique du Sud où elle peut atteindre jusqu'à 20 m et la mythique Euphorbia milii (couronne du Christ, couronne d'épines, épine du Christ), très épineuse et originaire de Madagascar dont les cyathes sont rouges et circulaires.
Enfin, à
noter que la fleur couramment offerte à Noël, l’étoile de Noël ou poinsettia,
est aussi une euphorbe (Euphorbia pulcherrima).
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