Tout
ce qui est petit est mignon, dit le proverbe.
Cela
s’applique parfaitement à ce tout petit oiseau et lui a même été donné comme
nom : le troglodyte mignon (Trolodytes troglodytes).
L'épithète
spécifique vient du grec ancien trōglodutēs qui
signifie "habitant des cavernes. En effet, il niche dans des nids
construits dans de petits trous, souvent, ici, sur les berges du ruisseau,
entre les pierres de vieilles murettes.
Facilement
reconnaissable, à peine plus gros que le roitelet
que nous avons déjà rencontré, c’est un des plus petits oiseaux d’Europe. Mais les
teintes marrons de son plumage l’aident à se camoufler dans le paysage et au sol
où il recherche les insectes.
Le
Troglodyte mignon est la seule espèce de Troglodytidae à
ne pas vivre sur le continent américain.
Cette famille est en effet originaire d'Amérique centrale et le Troglodyte
mignon serait arrivé en Europe en franchissant la Béringie,
un pont terrestre reliant la Sibérie à l'Alaska qui a été
submergé par les eaux il y a 11 000 ans, à la fin de la dernière
glaciation.
Il
est assez répandu mais de moins en moins observé bien qu’il soit sédentaire
dans la plus grande partie de l'Europe. Il est migrateur dans
certaines parties du nord du continent.
Contrairement
à la plupart des espèces de Passereaux, c'est le mâle qui construit le nid.
En moyenne entre six et douze nids de mousse à ouverture
latérale, de forme sphérique, entre le niveau du sol et deux mètres de hauteur,
dans le creux d'un arbre, le trou d'un mur, un tas de branches, un fourré…
Son chant est magnifique et c’est toujours étonnant d’entendre une telle puissance sortir d’un si petit oiseau.
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