La
forêt reprend des couleurs. Après les perce-neige
puis les violettes,
voici une intrigeante plante, Lathraea clandestina. Son nom de genre Lathraea
vient du grec ancien λαθραῖος (lathraîos) qui signifie clandestine, répété
en latin pour le nom de l’espèce.
Cela
vient du fait qu’elle est assez secrète car on ne voit que ses amusantes fleurs.
C’est une plante parasite qui ne peut pas faire la photosynthèse parce que
dépourvue de feuilles et de chlorophylle. Elle se sert donc chez les voisins,
comme tous les parasites. Elle puise sa nourriture dans les racines d’arbres
hôtes (peupliers, saules, aulnes, chênes ou noisetiers) grâce à des suçoirs. Toutefois,
étant donné que la plante fleurit et fructifie durant la montée de la sève au
printemps, les hôtes ne souffrent pas trop de ce parasitisme.
Même
en début de floraison elle a une allure étonnante, un petit air d’Alien.
La
fleur secrète du nectar à odeur désagréable mais les bourdons, tout
particulièrement, en assurent la fertilisation.
Les
fruits mûrs sont des capsules capables de projeter leurs grosses
graines à une certaine distance. On appelle ce phénomène la ballochorie.
La
partie souterraine, qui peut peser plusieurs kilos, est constituée de tiges
blanches couvertes d'écailles charnues.
Lathraea clandestina (toothwort) are
completely lacking chlorophyll hence are parasitic plants on the roots
of other plants, mainly trees, like alder (Alnus), poplar (Populus) and willow
(Salix).
The genus
name Lathraea derives from the ancient greek λαθραῖος (lathraîos),
meaning "clandestine", which is a reference to the fact that it
is inconspicuous until it flowers.
It has explosive
seed capsules.
It grows in
Middle and South Europe: Western Belgium, Western and Central France and
Northern Spain, and locally in Central Italy. Purple toothwort is becoming
increasingly popular as a decorative garden plant.
Bien connue.
RépondreSupprimerEn corŕeźé
Oui, commun dans le Massif Central, le long des ruisseaux et dans ses belles forêts de feuillus.
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