Mon
premier violon d’Ingres est d’aller chercher des livres d’occasion et d’en
vendre parfois dans des brocantes et vide greniers des villages environnants.
Cela tombe bien la saison va recommencer.
Quel
bonheur de discuter avec d’autres rats de bibliothèques, d’échanger références
et impressions de lecture. De trouver ou de voir partir un livre qui va donner
un nouveau bon moment de plaisir à quelqu’un.
Mon
deuxième violon d’Ingres est de faire souvent et partout des photos. J’aime donc,
dans ces mêmes brocantes, trouver des objets insolites ou tout simplement beaux
comme ces magnifiques violons sculptés posés sur la table d’un réparateur
d’instruments de musique à la brocante d’un village voisin, l’été dernier.
A
ce propos savez-vous d’où vient l’expression « violon
d’Ingres » ?
Elle
désigne une activité à laquelle on aime se consacrer en dehors de sa
profession. Ingres, peintre
réputé, aimait pratiquer la musique à ses heures libres. Plutôt bien d’ailleurs
puisqu’il devint deuxième violon à l’orchestre du Capitole de Toulouse.
Au
début du XXe siècle, l’expression s’employait alors pour désigner exclusivement
une passion musicale. Peu à peu la métaphore s’utilise plus largement à propos
d’une personne qui pratique une activité non professionnelle avec une certaine
passion.
Quant
à la passion primaire de Ingres, la peinture, elle peut être admirée au Louvre
et surtout au Musée Ingres de Montauban d’où il était originaire. Et à côté de
ce Musée vous trouverez celui des sciences naturelles où se trouvent de
merveilleuses collections naturalistes dont celles de mon
oncle Alain, dont elles furent plus qu’un « violon d’Ingres » toute sa vie.
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