La campagne tarnaise
offre un peu partout de mignons petits pigeonniers ou colombiers, 1700 ont été
dénombrés, comme celui-ci près du village de Soual, qui en compte trois.
Ou celui-ci à
colombages, dans le village de Lescout. Il date des XIIIème et XIVème siècles.
Il en existe de très
nombreux modèles que des sentiers de randonnées permettent de découvrir:
Ce sont des petits bijoux d'architecture régionale. Dans la région
Castraise, ils ont un petit élément de toiture pointu, le clocheton :
Et, quand ils sont sur
pilotis, un renflement appelé capel
(chapeau en occitan), qui empêchaient les prédateurs, chats, rats et autre
sauvagine, de venir dévorer les œufs et les pigeonneaux.
Dans l’ancien régime,
la possession d’un pigeonnier était un des nombreux privilèges de la Noblesse
et ce fût le premier à être aboli à la Révolution lors de la nuit du 4 août, dont la liste a
été publiée par décret
du 11 août (art.2). Ce droit s’est toutefois accompagné d’une
obligation d’enfermement durant certaines périodes pour éviter les dégâts sur
les cultures:
Toutefois, dans notre
région, ce privilège du droit féodal n’était pas appliqué avec rigueur et de
nombreuses familles roturières avaient leur pigeonnier. Cela explique en partie
pourquoi ils sont si nombreux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire