mardi 31 décembre 2019
mercredi 25 décembre 2019
mercredi 11 décembre 2019
Turquoise des bois et des salons
Chlorociboria est
un champignon forestier lignicole d’un très joli bleu vert, d’où
son nom commun pezize turquoise,
colonisant les branches tombées.
Il
donne au bois une coloration pouvant s'étendre sur plusieurs mètres. Cette
coloration est visible toute l'année, alors que les ascocarpes, en forme de coupe photographiés
ici, sont saisonniers, d'été à automne en Europe.
Lorsqu'ils
sont encore suffisamment sains, ces bois colorés sont utilisés en marqueterie pour faire les éléments bleus ou verts. Ils ont été notamment très prisés dans la
réalisation de panneaux au
XIVème et XVème siècles, durant la Renaissance Italienne.
Le
genre n'est représenté dans l'hémisphère nord que par deux espèces: C.
aeruginascens et C. aeruginosa que l’on ne peut distinguer qu’au
microscope suivant la taille des spores notamment. De nombreuses autres espèces
ont été décrites en Nouvelle-Zélande.
Découvrez d’autres champignons de la vallée du Sant.
Découvrez d’autres champignons de la vallée du Sant.
Chlorociboria is a genus of fungi
that includes 17 species, mostly in New Zeland. Two common temperate zone
species, Chlorociboria aeruginascens and Chlorociboria
aeruginosa, can only reliably be distinguished by microscopic
examination.
The hyphae and fruiting bodies of all species
make xylindein that stains the substrate wood blue-green, with
"green oak" being a valued commodity in woodworking. The blue-green
pigmented wood is featured in marquetry
among other in "Tunbridge ware".
Blue-green stain
is evident year-round, with ascocarp production,
shown here, occurring from summer to fall.
Here: More mushrooms of the Sant
valley
vendredi 15 novembre 2019
Ce n'est pas de l'Hebreu ni du Chinois ou du Grec, c'est du Russe
Une
petite merveille trouvée à la brocante
de Sorèze que je ne manque jamais au mois d’août : un adorable livre
pour enfants où l’on rencontre un écureuil qui trie ses noisettes, un renard
qui peigne sa queue, un poisson dentiste, un lapin qui fait des conserves, une
taupe qui conduit une pelle mécanique… et tant d’autres.
Seulement
voilà, il est en russe ! Donc pour moi, le texte c’est de l’hébreu, ou du
chinois, ou du grec ! Le livre est daté de 1975, mais avec l’alphabet
cyrillique, je ne peux même pas lire le nom de l’auteur et du talentueux
illustrateur.
Quand
mes deux enfants étaient petits, je leur lisais un livre chaque soir. C’était
pour nous trois un véritable bonheur.
This is a lovely
children book I found in a flea market last summer. Here a squirrel is trying
to open its nuts, there a fox is combing its tail, a fish is working as a
dentist, a rabbit is cooking food for winter or a mole is driving an excavator,
and many more…
However, the
text is in Russian, so a bit cryptic for me. This book is dated 1975 but with
the Cyrillic alphabet, I even cannot read the name of the author and of this talented
illustrator.
Long time ago I
used to read a book to my young sons every
evening. It remains among the most lovely times we spent together.
samedi 9 novembre 2019
Piques fongiques
Moins
recherché que le pied de mouton (Hydnum
repandum) par les gastronomes amateurs de champignons, voici un gros plan
des piques de l’hyménophore
de Hydnum rufescens. Les deux
appartiennent à un petit groupe de champignons qui ont cette structure caractérique
pour produire les spores et non des lamelles comme les amanites par exemple ou
des tubes comme les bolets (cèpes).
C’est certainement pour cela
que les anglais les appellent « champignons hérissons » (terracota
hedgedogs pour le rufescens).
On
trouve ces deux espèces dans les forêts de conifères et de feuillus d’Europe. Le
champignon développe des ectomycorhizes
avec l’épicea, le pin sylvestre, le hêtre et le chêne. Je l’ai effectivement trouvé dans une hêtraie.
Hydnum
rufescens, commonly known
as the terracotta hedgehog, is
an edible mushroom. It belongs to the small group of mushrooms often
referred to as the tooth fungi, like wood hedgedog (Hydnum repandum)
which produce fruit bodies whose cap undersurfaces are
covered by hymenophores resembling spines or teeth, and not
pores or gills.
Both species are
found in European coniferous and deciduous forests
growing on soil.
It is reportedly ectomycorrhizal with Picea
abies, Pinus sylvestris, Fagus sylvatica and Quercus
robur.
Here: More mushrooms of the Sant
valley
mardi 5 novembre 2019
Draperies automnales
A
vos pieds, des feuilles mortes. Elles ont été de véritables petites
centrales écologiques en nourrissant les arbres pendant toute une
année et elles nourriront les êtres vivants dans ce sol forestier pendant encore longtemps.
Leaves are true organic power
plant : they fed the trees all around the year and will provide
nutriments to all the organisms in the soil from now on.
vendredi 1 novembre 2019
Les papillons se ramassent à la pelle
C’est
l’automne, il faut balayer les feuilles mortes. Ce faisant devant la porte d’entrée,
quelle belle récompense : un papillon paon de jour
en train d’hiberner et dérangé par mon ménage s’est mis à grimper sur le mur, une
vraie merveille !
Nous
en voyons souvent l’été et je leur ménage des ronds d’orties pour leurs chenilles.
Puis
il s’est envolé à la recherche d’un autre refuge. J’espère le revoir au
printemps.
Le
revers des ailes est moins chatoyant mais très chic.
While sweeping the dead leaves in front of the entrance door, a peacock
butterfly escaped and climbed the wall. A real jewel!
We see many of them around during late spring and summer and I keep
places with nettles to help their caterpillar
feeding.
Then it flew away to find a new shelter. Hope I”ll see it again next
spring.
samedi 26 octobre 2019
jeudi 17 octobre 2019
Faux procès
Le lierre, Hedera helix, tire son nom du
latin haerere, être attaché, et le
suffixe helix, vient du grec, il
signifie "en hélice". Il fut d’abord appelé èdre, puis l’ierre, et la fusion avec l’article défini a donné son nom commun français actuel.
Les
vertus du lierre sont connues depuis si longtemps qu’il porte avec lui son lot
de symboles et de légendes.
En
Egypte ancienne et au début de la Chrétienté, le lierre, qui peut vivre en
général jusqu'à 400 ans, et même 1000 ans pour les plus vieux, symbolisait la
vie éternelle.
Il
figure même dans la mythologie grecque, cachant le Dieu Dionysos, fils de
Zeus, lors d’une apparition orageuse de ce dernier. Dionysos garda une couronne
de lierre toujours sur lui. On dit que les Grecs mettaient des feuilles de
lierre dans leur boisson pour se protéger de l’empoisonnement.
Pour
les Romains, le lierre était aussi associé à Bacchus, le dieu de la vigne, mais
aussi aux buveurs et aux poètes. La légende raconte qu’un jour, Lyerre, un
jeune danseur du dieu Bacchus, dansa si longtemps qu’il s’écroula par terre.
Pour lui rendre grâce, le dieu de la vigne l’enlaça d’une liane grimpante qui
le souleva. Pline
l’Ancien indique dans son Histoire naturelle toutes les vertus
attribuées au lierre (XLVII).
Au
Moyen-Âge, on conférait au lierre des vertus de protection contre les envoûtements. La plante grimpante symbolisait de plus la fidélité jusqu’à la
mort.
Dans
le langage des plantes, le lierre est, logiquement, le symbole de l'attachement…
ce qui en fait un cadeau original.
Contrairement
à une croyance commune ce n'est pas une
plante parasite, mais une simple liane qui peut toutefois atteindre les 30
mètres de long... Ce qui en fait d'ailleurs un spécimen à protéger ! Car
rares sont les lianes endémiques au continent européen. Plante persistante par
excellence, elle ne perd ses jolies feuilles alternes vert foncé qu'une fois
tous les six ans environ.
La
raison de cette contre-vérité populaire vient de ses petites « racines »
qu'il produit le long de ses tiges, destinées à s'agripper aux supports avec l’aide
de produits chimiques adhésifs sécrétés par la plante. Mais elles n'ont aucune
fonction absorbante et ne pompent donc pas leur hôte à ses dépens contrairement
au gui, par exemple, qui lui est bien un parasite.
Il
pousse aussi bien à l'ombre qu'au soleil, bien qu'il ait besoin de lumière pour
pouvoir fleurir et fructifier.
En grimpant, le lierre, décidément plein de
fantaisie en profite pour modifier la forme de ses feuilles qui perdent leurs lobes. Le
lierre joue alors un rôle important pour la biodiversité. Il nourrit les
insectes butineurs pendant sa floraison tardive d'automne.
Puis, en
plus de l’abri que ses feuilles offrent, ses petites baies noires étant parmi
les plus précoces du printemps, les premiers oiseaux migrateurs trouvent de
quoi se rassasier à leur arrivée... Mais attention, elles sont par contre toxiques pour l’homme.
Ces
rôles importants du lierre ne doivent pas faire oublier son côté un peu
envahissant. Malgré sa croissance plutôt lente, lorsqu’il devient trop touffu
sur de jeunes arbres, il peut gêner leur croissance voire les déraciner en cas de vent fort, pour
éviter tout danger j’élimine les pousses qui partent à la conquête des arbustes
qui longent les sentiers de randonnées.
vendredi 11 octobre 2019
samedi 5 octobre 2019
Les semis de l'Archange
L’Automne
est bien là avec son feu d’artifice de champignons.
Celui-ci,
je le connais bien depuis qu’il y a un demi-siècle (déjà !) je courrais le
ramasser dans les prés qui bordaient notre maison forestière. Ce sont des
petits “Saint-Michel” ainsi nommé
chez nous parce qu’on les trouve de la fin août à la fin octobre et le plus souvent
vers la fin septembre, l’Archange ailé étant fêté le 29 septembre.
Son
nom est féminin, la coulemelle ou lépiote élevée,
Macrolepiota
procera. C’est effectivement un grand champignon, puisqu’elle peut atteindre à
maturité 40 cm de hauteur et un diamètre de plus de 30 cm. c'est pourquoi les
anglais l’appellent parasol.
Son
chapeau est globuleux quand il est jeune, puis aplati, parsemé
de plaques écailleuses brunes disposées sur un fond beige ou crème –
permet de l’identifier aisément. Le centre est surélevé en un large mamelon de
couleur brune. Les lamelles sont blanches puis crème, très serrées
car très nombreuses.
Son pied creux mais très rigide, tigré de bandelettes brunes, porte un
anneau épais que l’on peut facilement faire coulisser sur le pied ; la base est
renflée en un bulbe.
La
coulemelle apparaît en lisière de bois, parmi les herbes des éclaircies forestières,
mais aussi dans les prés, surtout sur les bordures parmi fougères ou bruyères.
On la voit aussi au bord des chemins. Elle est commune dans toute la France plutôt
sur terrain siliceux comme ici.
Il
est comestible cuit mais attention à ne pas le confondre avec d’autres espèces
proches toxiques comme Chlorophyllum
molybdites aux spores vertes ou d'autres Lépiotes comme le petit Lepiote
helveola.
En général, je ne les ramasse pas, les photographier suffit à mon bonheur. Cela favorise les sporées et je les retrouve, sous le soleil d'automne, année après année.
Découvrez
d’autres
champignons de la Montagne Noire.
English version
being done
lundi 30 septembre 2019
Sorèze : le plus bel arbre d'Occitanie est un hêtre de 450 ans
Et il a commencé petit, petit, petit...
dimanche 22 septembre 2019
Fugace trésor d’émeraudes, de rubis, d'aigues-marines et d'or
Un
trésor dans le ruisseau ? Non, les reflets du soleil, du feuillage vert et du bleu du ciel sur un gros morceau de
gneiss œillé contenant du feldspath rose.
On
trouve généralement des gneiss dans les parties profondes, érodées, des chaînes
de montagnes. C’est le cas dans la vallée du Sant puisque l’on est dans la
racine de la Montagne Noire, le cœur de ce qui fut il y a 400 millions d’années
la Chaîne
Hercynienne ou Varisque, aux sommets plus élevés que ceux des Alpes aujourd’hui.
Did I found a treasure in the creek? No, I did not, these colors come
from the sun light , green leaves and blue sky reflection on a augen gneiss stone.
Gneiss is found in the deep parts of mountains. This is the case here in
the Sant Valley, pieces of what is left from the roots of the Variscan or Hercynian orogeny,
400 million years ago, when mountains were higher here than those in current
Alps.
jeudi 19 septembre 2019
Papy à rallonge
Voici
un julida ou iule, mille-pattes familier qui semble un peu perdu sur son
brin d’herbe.
Ces
arthropodes sont détritivores, ils consomment feuilles et bois morts,
fruits décomposés, également quelques champignons.
Ils
appartiennent à la classe des Diplopodes car chaque anneau porte deux paires
de pattes.
Chaque mue apporte un nombre plus ou moins grand
de nouveaux anneaux. Par exemple 4 ou 5 pour les Julida. Donc, plus il
est vieux, plus le diplopode a de pattes.
Lorsqu'il
est inquiété par un prédateur, l'iule se roule en spirale pour
se protéger.
Il
peut sécréter des substances répulsives (benzoquinones et hydroquinones)
qui laissent sur la peau des taches de couleur jaune-orangé et parfois une
odeur acide. Ces taches disparaissent spontanément, en une semaine.
L'utilisation de ce moyen de défense varie selon les espèces. Certaines
personnes peuvent réagir à ces sécrétions, les réactions vont de légères
rougeurs à l'urticaire.
lundi 9 septembre 2019
Sous le pont Miredames
Tableau
d’Art moderne ? Non, reflets des maisons anciennes de Castres
dans la rivière Agoût qui traverse la ville à peu près au milieu de son cours
de 194 km.
Levez
les yeux :
Encore un peu:
Depuis
le pont Miredames, au nom plus poétique que celui choisi par le Poète sous
lequel « passent les jours et
passent les semaines…et passe la Seine », on peut voir à gauche le superbe
cinéma Art Déco, Le Lido, digne nom pour notre petite Venise du Midi, sur fond de
Montagne Noire.
Avancez sur les quais et retournez-vous, sous une arche du Pont Miredames, c’est le Coche d’eau qui se mire dans la rivière
en vous attendant pour vous faire découvrir les reflets enchanteurs.
Et
patriotiques :
jeudi 5 septembre 2019
Il y a un nounours au gîte
C’est
une adorable petite chienne bouvier bernois de 2 mois et demi. Elle s’appelle
Plume comme le petit nounours des livres du néerlandais Hans de Beer (dont le nom signifie « ours » d’ailleurs), que je lisais à mes enfants et qui se
trouvent dans la petite bibliothèque du gîte.
Elle a le poil tout doux tout doux
et des yeux rieurs à croquer.
Comme
les nombreux chiens, chats, lapins, hamsters, tortues… des années précédentes,
elle a passé de bonnes vacances au gîte à batifoler entre le jardin et la
cuisine.
lundi 2 septembre 2019
Papillon à plumes
Il y a eu les dinosaures à
plumes, les serpents
à plumes, voici le papillon à plumes.
C’est l’Ornéode du chèvrefeuille (Alucita hexadactyla) présente en Europe et qui a été introduite en Amérique du Nord. On la trouve dans les
jardins mais on peut la manquer du fait de sa petite taille.
Ses ailes sont
découpées chacune en 6 structures semblables à des plumes. d’où son nom d’espèce:
six doigts en grec. En fait elle porte une vingtaine de « plumes »
couvertes d’écailles comme les ailes de papillons. L’ensemble offre un motif en
zigzag noir blanc et marron. Quand il se pose, on dirait un éventail.
Comme son nom l’indique,
la chenille, rose, se nourrit de chèvrefeuilles. C'est une "mineuse" qui creuse des tunnels dans les feuilles pour échapper aux prédateurs.
Découvrez d’autres insectes et notamment les papillons de la vallée du Sant.
Découvrez d’autres insectes et notamment les papillons de la vallée du Sant.
Long time ago,
the feathered dinosaurs could be found
on the Earth, then feathered serpent in stone, here
is a feathered butterfly.
Alucita hexadactyla (twenty-plume or many-plumed moth) is a "micromoth".
It is found in Europe and has been introduced into North America. It is common in
gardens, but is readily overlooked because of its small size.
The specific name hexadactyla comes from the Greek for
six-fingered.
Unlike a typical moth, which has two pairs of scaly wings, Alucita has
about twenty thin feathery plumes (with scales on the supporting ribs). It perches with the wings outspread like a fan. The
wings have a bold zigzag pattern in white, black and brown, which together with
the shiny backward-pointing hairs on each plume make the adult moth
distinctive.
The caterpillar larvae feed on honeysuckle (Lonicera).
They are leaf miners, tunnelling inside the leaves of the food plant to
avoid predators.
jeudi 29 août 2019
Noiraud et Noiraut
Ils
sont deux et ont fait le bonheur des grands et des petits en vacances au gîte
ce mois d’août.
Ces
petits gourmands ont vite appris à boire le petit supplément de lait que je
leur donne chaque soir en plus de celui de leur mère. Avec deux seringues biberon
dans la main et leur impatience, pas facile de prendre en même temps la photo.
J’ai
commencé à les appeler Castor et Pollux, les jumeaux de la Mythologie qui ont
leur étoile dans le ciel. Mais je penche maintenant pour Noiraud et Noiraut en
souvenir des adorables petits chatons de mes livres d’enfant. Ils font la même tête quand ils sont impatients.
Illustrations P.
Probst (les Albums Roses 1954)
dimanche 25 août 2019
samedi 24 août 2019
mardi 20 août 2019
Ceci n'est pas une guêpe mouillée
Syrphe ceinturé (Episyrphus
balteatus)
Après deux mois
de soleil la pluie était attendue par tous
Le syrphe
ceinturé, souvent
confondu avec la guêpe, est un insecte qui appartient à l’ordre des diptères,
comme les mouches. Ainsi déguisé, il limite les attaques de prédateurs, notamment les oiseaux, mais l'adulte est, lui-même, inoffensif et son seul moyen de défense est
son extraordinaire rapidité qui lui permet de s'éclipser en moins d'une
seconde.
Son
abdomen est décoré de bandes de couleur noire et orange avec de petites taches
noires en forme de moustache. Les mâles sont identifiables par leurs yeux holoptiques, qui se
touchent sur le sommet de la tête.
Ses
larves sont aphidiphages et utilisées comme agent de lutte
biologique contre les pucerons dans les cultures sous serre. Les adultes, quant
à eux se nourrissent de nectar et de miellat et sont de
très bons pollinisateurs.
C'est
l'une des deux espèces les plus communes d'Europe, et on a montré qu’elle est
migratrice, capable de parcourir de grandes distances, y compris au-dessus de
la Manche ou entre l'Angleterre et l'Irlande.
TGIR: Thanks God it’s raining!
Episyrphus balteatus, sometimes
called the marmalade hoverfly, is a
relatively small hoverfly (9–12 mm) of the Syrphidae family,
widespread throughout the Palaearctic region, which covers Europe, North
Asia and North Africa.
The upper side of the abdomen is patterned with orange and
black bands. Its color patterns may appear wasp-like to other animals,
such as birds, protecting it from predation. As in most other hoverflies, males
can be easily identified by their holoptic eyes, i.e., left and
right compound eyes touching at the top of their head
Their larvae are terrestrial and feed on aphids. Hence they are
being recognized as important natural enemies of pests, and
potential agents for use in biological control. Adult are important pollinators.
They often form dense migratory swarms, which
may cause panic among people for their resemblance to wasps.
jeudi 15 août 2019
dimanche 11 août 2019
samedi 10 août 2019
Petite lutine
Nous
connaissons déjà le Sylvain azuré,
voici la Sylvaine (Ochlodes sylvannus). Ce n’est ni sa compagne ni sa petite sœur, mais bien
une autre espèce. Comme lui, son nom dérive du latin « silva, silvae »,
forêts.
On
la trouve dans toute l’Europe tempérée. Elle aime les prairies et
les lisières, mais aussi, comme on le voit ici, les fleurs des hortensias du
jardin.
Sur
la base de la couleur des antennes, il s’agit probablement d’une femelle, mais
il faudrait voir le dessus des ailes pour s’en assurer : les mâles ont une
nervure noire épaisse constituée d’écailles odoriférantes (phéromones).
Le
revers de l'aile postérieure est jaune verdâtre, marqué de taches plus claires
peu distinctes. Ce caractère permet de distinguer la Sylvaine des espèces
européennes ressemblantes : les Thymelicus qui n'ont pas de taches sous l'aile
postérieure, et la Virgule chez
laquelle ces taches sont blanc nacré.
Le
corps est trapu ; les antennes sont largement séparées à leur base et,
détail amusant, crochues à leur extrémité.
La
Sylvaine a un vol très rapide. Lorsqu'elle se pose les ailes ouvertes, les
ailes antérieures sont rabattues de façon oblique, masquant les ailes
postérieures.
Here is the nice Large skipper (Ochlodes sylvannus),
its name comes from the Latin word “silva, silvae”, forests. It can be found in
Europe anywhere where wild grasses are allowed to grow tall. Hedgerows, woodland
clearings and edges are favourites.
Although called "large" this is still a relatively small
butterfly. The body is
rather squat. The antennae are hooked at their tips.
The male has a broad scented androconial dark line
across the top of the forewings. On
the hindwings of the females there are brighter square marks.
The upperside of the wings is orange-brown with a brown border and some
lighter spots. The underside of the hindwings is greenish-yellow, marked with
sparse yellow spots. This helps to avoid confusion with the Silver-spotted skipper
(which has white dots) and with the Small skipper (with no
spot at all).
When the wings are opened, the forewings are obliquely folded, masking
the hindwings.
Inscription à :
Articles (Atom)