Comme chaque automne, la flamboyante hêtraie de la Montagne Noire s’offre à nous. Un enchantement fauve de fraîcheur et de silence dont je ne me lasse jamais.
Découvrez
d’autres arbres de la
vallée du Sant.
More trees of the Sant valley
Comme chaque automne, la flamboyante hêtraie de la Montagne Noire s’offre à nous. Un enchantement fauve de fraîcheur et de silence dont je ne me lasse jamais.
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d’autres arbres de la
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Il
se promenait tranquillement sur une feuille de menthe au bord du sentier. C’est
un téléphore fauve (Rhagonycha fulva)
qui se reconnaît par rapport aux autres espèces de coléoptères cantharidae par
sa couleur rousse avec des antennes, des yeux, le bout des élytres et
les tarses noir.
Rhagas signifie
« fente » et onux, « griffe » : « avec
des griffes fendues » ; fulva signifie « fauve ».
Dans
son nom commun « téléphore », têle provient de
« loin » et phorein de
« porter » : « répandu partout ».
Les
imagos (forme adulte) se nourrissent surtout de pollen. C’est notamment un
important pollinisateur du Châtaignier
dont nous avons parlé recemment, et ce loin devant l'Abeille mellifère car ces
dernières ne visitent pas les fleurs femelles. Ils sont également à l’occasion prédateurs d'autres
espèces floricoles, surtout quand le pollen vient à manquer, s’avèrant même un
auxiliaire des cultures de pomme de terre en s’attaquant au doryphore.
La
femelle pond ses œufs à la surface du sol. Les larves se nourrissent d'escargots et de petits insectes. Elles hivernent à
terre, sous les pierres ou les feuilles mortes.
Avant de s'envoler il a fait tout aussi tranquillement un petit numéro d'équilibriste sur une tige de graminée.
Cette fois, en plus, super
surprise dans les salles de l’ancienne Abbaye Ecole: Sylvain Trabut
en train de faire une installation. Des centaines de petits personnages malicieux à découvrir. Une belle exposition en perspective qui va
durer deux mois et émerveiller petits et grands. A ne pas manquer !
Branche de jeunes feuilles et chatons de châtaigner
Nous
avons dans la vallée de nombreux châtaigners (Castanea sativa) du fait de son sol et sous-sol acide et de son
climat clément.
Cet
arbre est magnifique toute l’année.
Au
printemps il se pare d’un feuillage vert clair et de nombreux chatons, ses inflorescences mâles qui produisent le pollen. Les abeilles s’y régalent et aident à sa fécondation croisée.
Le feuillage s’assombrit en été et brille d’un vert profond après les pluies.
En
automne il jaunit, roussit, brunit et offre ses fruits généreusement.
Les fossiles de Castanea datent du Crétacé (- 145 à – 66 millions d’années). C’est un genre assez ancien car on y retrouve des traits archaïques qui ont persisté, notamment les fleurs femelles à la base des inflorescences mâles et des structures cellulaires particulières.
Petite fleur femelle avec ses pointes blanches qui deviendont sèches en haut de la châtaigne, la base verte se transformera en bogue pointue, entourée des étamines mâles
De bonnes soirées en perspective pour famille et amis
Commençons
par un succulent fruit un peu oublié de nos jours : la pêche de vignes ou
pêche sanguine, produite par un pêcher de la même espèce que les autres (Prunus persica) mais donnant des fruits aux
caractéristiques bien particulières: une peau épaisse duveteuse gris clair qui
se pèle bien à maturité sur une chair rouge foncé, le plus souvent, qui se
détache très facilement du noyau.
On
l’appelle pêche de vigne parce qu'elle arrive à maturité en septembre comme le
raisin et parce qu'elle a été beaucoup plantée dans les vignes en tant qu'espèce sentinelle, comme les rosiers, pour permettre aux viticulteurs de repérer au
plus vite les attaques d'oïdium, lourde menace de la vigne.
Un
voisin nous avait donné quelques uns de ses fruits étonnants il y a quelques
années et nous avions suivi ses conseils pour faire germer le noyau (après
l’avoir éclaté) et replanter la pousse.
J’avais
installé le jeune plant sur une pente plein sud, et l’avait arrosé légèrement
mais consciensieusement au départ et lors des canicules récurrentes. J’avais également
eu la bonne idée d’entourer le jeune tronc de grosses pierres ce qui l’a sauvé
lorsqu’un troupeau de sangliers est venu nuitamment labourer le verger il y a
deux ans.
Après
une superbe floraison au printemps, notre petit pécher nous a donné une jolie
première petite récolte.
Nous
mangeons tout cela avec d’autant plus de gourmandise que ces fruits sont « bio
de chez bio ». ils ont poussé au seul soleil de la vallée et à la seule
rosée du ruisseau, loin des vergers aspergés de produits phyto « sanitaires »
et des zones de production périurbaines à l’atmosphère concentrée par la
canicule estivale.
Cette
première récolte est de bon augure pour les prochaines car ce type de pêcher est
très rustique et très prolifique. Nous pourrons alors partager et ferons aussi
plus de pots de confiture, pour le plus grand bonheur des membres de la famille
et des amis.
Reste
à ne pas rater la taille à venir.
Avec
son cousin A. staintoniella (qui n’a
pas le bord des ailes noires notamment), il est
très facile à différentier des autres petits papillons grâce aux décorations sur
ses ailes et ses très longs palpes
labiaux noirs à pointe blanche recourbés vers l’arrière en forme de
corne de rhinocéros.
L'imago
vole le jour en mai-juin. Cette espèce européenne vit dans les
régions boisées et de marais. La chenille dans le bois vermoulu notamment dans
celui du noisetier (Corylus avellana)
et de la ronce à mûres, tous deux très communs ici.
Découvrez d’autres insectes et notamment les papillons de la vallée du Sant.
Like the Adela
australis we already met, Alabonia
geoffrella is a small colorfull day-flying moth with a delicate
metallic-blue pattern (around 2 cm). With the other Albonia (A. staintoniella
which lacks the dark lines in the terminal part of the wings.) it is easy to distinguish
from other moths with its labial palps which are conspicuously enlarged and curbed like rhinoceros horns.
The adults fly from May to June depending on the location in Europe,
where it is not rare in many woodlands and marshlands.
The caterpillars feed on rotting wood; mostly living under
tree bark of common hazel (Corylus avellana)
and blackberries, many are here around.
More insects among other butterflies of the Sant valley
Petite surprise au hasard d’une balade dans la forêt, je tombe sur un groseiller en fruit.
Cela
m’intrigue. Il ne ressemble pas aux groseillers sauvages que j’ai l’habitude d’y
trouver.
Peut-être
ce pied est-il le lointain descendant d’une graine semée par un oiseau qui
venait picorer, il y a bien longtemps, les groseillers du jardin de ma
grand-mère. Enfant, je ramassais des paniers entiers de ces délicieux fruits
rouges ainsi que les fruits des cassis qui tachaient mes lèvres et mes doigts
d’une encre aussi violette et noire que celle de nos encriers d’écolier. Après
un long travail pour trier, épépiner et cuire les fruits, ma
Mémé Rose en faisait de délicieuses gelées. Tout l’hiver, elles embaumaient
nos tartines au petit-déjeuner et faisaient un si grand plaisir à tous ceux qui
venaient la voir et repartaient avec un petit pot qu’elle leur offrait, de si bon
coeur.
Quelle
que soit l’origine de ce plant de groseiller perdu dans la forêt, quel joli petit
cadeau aux oiseaux qui peuplent aujourd’hui la forêt et m’enchantent chaque
jour.
Dans
la vallée innondée de soleil, feuillus et conifères brillent : sans bruit, feuilles et
aiguilles, leurs usines chlorophylliennes fonctionnent à plein potentiel pour
stocker du carbone par absorption de gaz carbonique et en relâchant de l’oxygène.
Même
sous la pluie (tant attendue), on peut aller à la chasse aux papillons.
Voici
un Adela
australis, mâle du fait de la longueur de ses antennes qui le font
voler en titubant un peu. Bien que plutôt petit (1,5 cm sans les antennes), on ne peut pas le
manquer avec ses couleurs métalliques. On le rencontre en mai-juin.
Son
nom d’espèce (australis) n’a rien à voir avec l’Australie ou le continent
austral, mais plutôt indique qu’il est relatif au Sud. En effet, il est
fréquent dans le sud de l’Europe: Espagne, Italie, Macédoine du Nord, Albanie,
sud de la France jusqu’à la Suisse.
Découvrez
d’autres insectes et
notamment les papillons
de
la vallée du Sant.
The butterfly Adela australis,
even if small (1.5 cm) is easy to find due to its metallic wings patterns
coloration ranging from golden to violet crossed by a white belt. Males, like
here, have brown hair on their heads and very long antennae.
They usually swarm in May and June around the tips of branches with
undulating flights.
This species can be found in southern European countries like Spain, France,
Italy, up to Switzerland, Albania and North Macedonia.
More insects among other butterflies of the Sant valley.
Après les tapis de myosotis qui ont poivré de bleu ciel les prés et les talus ces dernières semaines, voici la bugle rampante, aux fleurs d’un beau bleu royal profond et aux jeunes feuilles vert bleuté.
La bugle
rampante (Ajuga reptans) est
une plante vivace, que je retrouve donc chaque année aux mêmes endroits
frais où elle se sent bien, notamment au bord du ruisseau. Du fait de son
aspect esthétique et de sa tendance couvrante elle est aussi cultivée dans les
jardins mais a un caractère envahissant aux USA.
Le nom
de genre Ajuga serait tiré du
grec a, privatif et du latin jugum, joug, car sa corolle semble
dépourvue de lèvre supérieure ou viendrait de la déformation du latin abigere, chasser, car cette plante faciliterait
l'accouchement. Son nom d’espèce reptans,
courant en botanique, vient de son stolon
rampant.
Originaire
d'Europe, du Caucase et d’Iran, elle est très rustique et commune en France
jusqu’en altitude (2 000 m) mais plus rare en région méditerranéenne
du fait notamment qu’elle apprécie la fraîcheur.
Cette
plante est connue pour ses vertus médicinales cicatrisantes, d’où son nom
d’"herbe des charpentiers", et astringentes. Cette réputation date du
Moyen Âge et a donné le proverbe « Qui a la bugle et la sanicle (autre plante présente ici dont nous parlerons prochainement), fait au chirurgien la nique ».
La
Bugle rampante fait partie des plantes sauvages comestibles autrefois consommées
y compris comme fourrage. Les chèvres de mon grand-père les aimaient
beaucoup.
La bugle rampante est aussi appréciée pour son nectar par une très longue liste de papillons dont plusieurs espèces présentes ici: Citron, Argus bleu, Piéride du Chou, Sylvaine, Aurore, Grand collier argenté, Petit collier argenté, Azuré du serpolet, Azuré des nepruns et bien d’autres encore…
Découvrez d’autres plantes de la vallée du Sant.
Ajuga reptans is a perennial herbaceous flowering
plant native to Europe, common in woods and fresch rough pastures.
It can be grown as a garden plant it provides useful groundcover, but
is invasive in parts of North America. It is also a component
of purple moor grass and rush pastures, a Biodiversity Action
Plan habitat in the United Kingdom.
Ajuga reptans is a dense spreading groundcover with dark
green leaves with purple highlights. It erects flowering stems with tall flower
stalks bearing many purple flowers. As in the mint family Lamiaceae it is part
of, the stems are square in cross-section with hairs on two sides.
Ajuga reptans herb has been used in traditional medicine. It is
known as "carpenter's herb" for its supposed ability to stem bleeding.
Pollination is by bees or Lepidoptera (moths and butterflies). It is a nectar source of a long list of butterflies present here: Brimstone, common blue, large skipper, orange tip, pearl-bordered fritillary, small pearl-bordered fritillary, chequered-skipper and many more...
More plants of the Sant valley
Nous
avons déjà rencontré l’écaille
chinée et l’écaille martre,
mais, c’était fin août - début septembre. Avant que nous puissions apprécier ces jolis
papillons, il faut qu’une vorace petite chenille poursuive son chemin.
Chenille
d’Écaille marbrée (Callimorpha dominula)
C’est
justement en ce moment qu’elles grignottent joyeusement leurs plantes hôtes :
orties, patiences, consoudes, ronces… pour la chenille de l’écaille marbrée mais
aussi les lamiers, épilobes, la sauge des prés, le framboisier,
le noisetier, le chèvrefeuille des haies, pour celle de l’écaille chinée.
C’est
la Ronce (Rubus fructicosus). En général, on tente de la faire
disparaître car elle est très coriace et envahissante. C’est une rosacée et, comme
les roses, elle porte des aiguillons : qui s’y frotte, s’y pique !
Mais
aussi, le roncier crée une haie mellifère et défensive, qui constitue une
cachette efficace et un bon garde-manger pour de nombreux petits animaux depuis
les insectes (c’est notamment la plante hôte des chenilles de plusieurs
papillons et ses fleurs sont visitées par les butineurs), les oiseaux et jusqu’aux
petits mamifères lièvres, blaireaux ou renards… C’est donc une source importante
de biodiversité.
La
ronce est également appréciée comme plante médicinale : les mûres (fraîches,
en confiture, gelée, ou sirop) sont riches en vitamines, minéraux et anthocyanes
protecteurs du système cardiovasculaire.
Les
feuilles sèchées en décoctions, sont utiles contre les gingivites, angines et troubles
digestifs. C'est également un tonique veineux, à action hypoglycémiante.
C’est
donc une plante bénéfique et protectrice que l’on trouve partout, y compris
dans nos contes d’enfants :
« …
Dans tout le pays on parla de la belle
princesse endormie, les parents racontèrent l’histoire à leurs enfants qui
eux-mêmes la racontèrent à leurs enfants. Les princes arrivaient de tous les
royaumes alentours pour tenter de percer les ronces qui protégeaient le château
mais à peine les branches étaient-elles coupées qu’elles repoussaient de plus
belle... ».
Vous
l’avez reconnu, c’est dans le conte La
Belle au bois dormant.
Larve de coccinelle
Les
insectes sont surprenants : durant leur vie, parfois courte, chaque
individu change de forme de façon souvent spectaculaire et il n’est pas facile
de reconnaitre dans les stades intermédiaires ce qu’il deviendra au stade final.
D'autant plus que tous
ces stades ne sont pas toujours aussi visibles les uns que les autres.
Voici
un exemple étonnant d’un insecte bien connu, la coccinelle.
Après
plusieurs transformations au stade larvaire, mobile, elle se transforme et
s’immobilise au stade nymphal.
Nymphe
de coccinelle
Puis elle se transforme une dernière fois et émerge au stade adulte que vous connaissez bien.
Coccinelle
adulte
Après
fécondation au début de l’été, les femelles pondront des œufs qui donneront de
nouvelles larves, et le cycle reprendra.
L’occasion
de chanter la petite contine de mon enfance :
Coccinelle, demoiselle,
Bête à Bon Dieu.
Coccinelle, demoiselle,
Vole jusqu’aux
cieux.
Petits points
blancs,
Elle attend.
Petits points
rouges,
Elle bouge.
Petits points
noirs,
Coccinelle au
revoir.
Et même si cette vidéo les fait naître directement des œufs, on leur pardonne le raccourci si la contine a le mérite d’éveiller l’intérêt des petits enfants pour l’observation émerveillée de la Nature :
De
nombreuses espèces de coccinelles sont dites « auxiliaires », car utilisées
dans les méthodes de lutte biologique en agriculture. En effet ce sont des prédateurs
redoutables de pucerons et cochenilles qui parasitent les plantes. On voit d’ailleurs
un puceron sous la larve dans la première photo ; du fait de la voracité
des larves, il ne devrait pas faire de « vieux os » (si l’on peut s’exprimer
ainsi puisque les insectes ont plutôt un exosquelette).
Découvrez
d’autres insectes et
notamment les papillons
de
la vallée du Sant.
Coccinellidae is a family of small beetles.
They are commonly known as ladybugs in North America and ladybirds in
Great Britain.
Many of the species have colours and patterns, such as red with
black spots, that warn potential predators that they are distasteful.
The majority of the more than 6,000 described species are generally
considered beneficial insects, because many prey on herbivorous hemipterans such
as aphids or scale insects, which are agricultural pests.
In temperate climates, coccinellids breed from late spring to early
summer.
Many coccinellids lay their eggs directly in aphid and scale insect
colonies, ensuring their larvae have an immediate food source.
Like other insects, coccinellids develop from eggs to larvae, then
to pupa and finally adult, all three stages of very different shapes
as pictured above.
After hatching, the elongated larvae will began eating, including the
other eggs in their clutch.
The pupa attaches to the surface for the emergence of the adult.
The length of each development stages varies based on climate and
between species.
More insects among other butterflies of the Sant valley
Quand
un peu de jaune s’envole c’est un des nombreux papillons
citron.
Et
puis leurs graines séchent et s’envolent pour semer
à tout vent, la prochaine floraison.
J’avais
à peine cinq ans, il y a bien longtemps, le jour où j’ai découvert la Cité médiévale de
Carcassonne pour la première fois, comme surgissant soudain d’un livre de
classe. J’en garde un souvenir magique, inoubliable et… un petit tonneau
tire-lire en bois que m’avait offert ma grand-mère ce jour-là.
Plus
tard, j’ai été professeur au Lycée Viticole Charlemagne de Carcassonne. C’était
un véritable bonheur d’arriver chaque jour sur mon lieu de travail dominé par cette
magnifique cité médiévale. Sous le soleil, sous les nuages et même parfois sous
la neige, un paysage grandiose hors du temps et de l’espace, construit par nos
ancêtres et sauvegardé chaque jour par nos contemporains.
Les
origines de la Cité remontent à la période gallo-romaine comme en
témoignent encore deux tours. Sa double enceinte médiévale, la plus grande
d’Europe, atteint près de 3 km de longueur et comporte
cinquante-deux tours qui dominent la vallée de l'Aude. Le site comprend
également un château fort (comtal) et la basilique
Saint-Nazaire.
Dans
cette région à l’épicentre du Catharisme, la Cité a vécu les grandes heures de
la Croisade contre les Albigeois. Le Vicomte Raimond-Roger
Trencavel, vassal du Comte de Toulouse, y est attaqué le
premier août 1209 par les troupes croisées de Simon de Montfort. Le jeune
Vicomte se rend très rapidement, le 15 août, en échange de la vie sauve de ses
habitants. Les quartiers autour de la Cité sont détruits. Trencavel meurt
de dysenterie dans la prison même de son château le 10 novembre 1209,
à 24 ans. D'autres sources parlent d'un assassinat orchestré par Simon de
Montfort, mais rien n'est sûr. Dès lors, la Cité servira de quartier général
aux troupes de la croisade. Elle sera ultérieurement rattachée au Royaume de
France comme le reste de la région et connaîtra de nombreuses autres épopées
historiques.
Sauvée
de la destruction par l'action et la ténacité d’archéologues puis
restaurée sous la direction de Viollet-le-Duc au
XIXème siècle, la Cité de Carcassonne est classée au patrimoine
mondial de l'humanité par l'UNESCO depuis 1997.