samedi 23 septembre 2023

Mi jour, mi nuit, belle journée d'équinoxe

                                                     Clair obscur dans le ruisseau du Sant

dimanche 17 septembre 2023

Un fruit rouge plaisir

fleurs de pecher de vigne
Après un été très occupé qui ne m’a pas permis de poster autant que je l’aurais voulu, je reviens partager quelques instants plaisirs à apprécier les merveilles simples et goûteuses que nous offre Mère Nature.

Commençons par un succulent fruit un peu oublié de nos jours : la pêche de vignes ou pêche sanguine, produite par un pêcher de la même espèce que les autres (Prunus persica) mais donnant des fruits aux caractéristiques bien particulières: une peau épaisse duveteuse gris clair qui se pèle bien à maturité sur une chair rouge foncé, le plus souvent, qui se détache très facilement du noyau.

On l’appelle pêche de vigne parce qu'elle arrive à maturité en septembre comme le raisin et parce qu'elle a été beaucoup plantée dans les vignes en tant qu'espèce sentinelle, comme les rosiers, pour permettre aux viticulteurs de repérer au plus vite les attaques d'oïdium, lourde menace de la vigne.

Un voisin nous avait donné quelques uns de ses fruits étonnants il y a quelques années et nous avions suivi ses conseils pour faire germer le noyau (après l’avoir éclaté) et replanter la pousse.

J’avais installé le jeune plant sur une pente plein sud, et l’avait arrosé légèrement mais consciensieusement au départ et lors des canicules récurrentes. J’avais également eu la bonne idée d’entourer le jeune tronc de grosses pierres ce qui l’a sauvé lorsqu’un troupeau de sangliers est venu nuitamment labourer le verger il y a deux ans.

Après une superbe floraison au printemps, notre petit pécher nous a donné une jolie première petite récolte.

fruit de pecher de vigne

Depuis plusieurs jours ces fruits de saison délicieux s’invitent à nos desserts et nous avons aussi tenté quelques confitures qui sont très gouteuses.

confiture de peches de vigne

 

Nous mangeons tout cela avec d’autant plus de gourmandise que ces fruits sont « bio de chez bio ». ils ont poussé au seul soleil de la vallée et à la seule rosée du ruisseau, loin des vergers aspergés de produits phyto « sanitaires » et des zones de production périurbaines à l’atmosphère concentrée par la canicule estivale. Ils ont mûri à 20 m de la terrasse avant de sauter (à pied) dans notre assiette, soit Zéro carbone quand consommés frais.

Cette première récolte est de bon augure pour les prochaines car ce type de pêcher est très rustique et très prolifique. Nous pourrons alors partager et ferons aussi plus de pots de confiture, pour le plus grand bonheur des membres de la famille et des amis.

Reste à ne pas rater la taille à venir.