lundi 28 mai 2018

Heart of stone


Small fossil of archaecyatha found on Saterday ASNAT geology trip in the Black Mountain, South of France.
Archaeocyatha (or archaeocyathids, meaning ancient cups) is a taxon of extinct reef-building marine organisms of warm tropical and subtropical waters that lived during the early (lower) Cambrian Period, more than 500 million years ago. They became the planet's very first reef-building animals and are an index fossil for the Lower Cambrian worldwide. Almost all species became extinct by the Middle Cambrian, with the final-known species disappearing just prior to the end of the Cambrian period.
Some archaeocyathans were built like nested bowls, while others were long. Some were solitary organisms, while others formed colonies.
The typical archaeocyathid resembled a hollow horn coral. Each had a conical or vase-shaped porous skeleton of calcite similar to that of a sponge. The structure appeared like a pair of perforated, nested ice cream cones. Their skeletons consisted of either a single porous wall (Monocyathida), or more commonly as two concentric porous walls, an inner and outer wall separated by a space. Inside the inner wall was a cavity. At the base, these pleosponges were held to the substrate by a holdfast. The body presumably occupied the space between the inner and outer shells (the intervallum).
Archaeocyathan morphology allowed them to exploit flow gradients, to draw water through the pores, removing nutrients, and expelling spent water and wastes through the pores into the central space.
The archaeocyathans inhabited coastal areas of shallow seas, like this place in South of France was during early Cambrian period before moving to its current place.
Their widespread distribution over almost the entire Cambrian world, as well as the taxonomic diversity of the species, might be explained by surmising that, like true sponges, they had a planktonic larval stage that enabled their wide spread.

dimanche 27 mai 2018

Coeur de pierre

fossile archeocyathe cambrien Montagne Noire

C’est un petit cœur vieux de près de 500 millions d’années, tout à fait à propos en ce jour de fête des mamans.
Petit fossile trouvé hier lors d’une passionnante sortie dans le versant méditerranéen de la Montagne Noire autour de Ferrals-les-Montagnes avec l’ASNAT et des amis géologues Audois.
Bien datés, les Archéocyathes, du grec Arkeo, ancien et, pour certains, kuathos, vase, ou, pour d’autres, cyotho, coupe à boire, étaient des éponges calcaires qui prospéraient essentiellement au Cambrien inférieur (530 millions d’années +/- 5) sous forme de récifs et ont disparu presque totalement à la limite Cambrien inférieur - Cambrien moyen. Avec les méduses, ils figurent parmi les plus anciens animaux pluricellulaires apparus dans les océans. Leur extinction complète a eu lieu à la fin du Cambrien.
Ils se trouvaient dans des milieux marins peu profonds et parfois récifaux. Les formes adultes étaient fixées sur un substrat alors que les larves étaient planctoniques. 
Ressemblant à de petites éponges pluricentimétriques, les archéocyathes ont un squelette formé de deux cônes calcaires emboîtés l’un dans l’autre, plus ou moins compliqués suivant les espèces. Le cône extérieur forme le mur externe, l’autre forme le mur interne. Ce dernier entoure la cavité centrale, qui est ouverte au sommet et fermée à la base. Les deux murs sont abondamment perforés afin de permettre la circulation de l’eau dans l’organisme pour permettre l’alimentation de cet animal filtreur.

samedi 19 mai 2018

For life or death

digitalis purpurea



Digitalis purpurea (foxglove, common foxglove, purple foxglove or lady's glove) is an herbaceous biennial
This plant likes sun/shadow and acid soils. It is native and widespread throughout most of temperate Europe, it is also naturalised in parts of North America and some other temperate regions.
Due to the presence of the cardiac glycoside digitoxin, the leaves, flowers and seeds of this plant are all poisonous to humans and some animals and can be fatal if ingested. But it is the original source of the heart medicine digoxin (also called digitalis or digitalin).

Nature digitale

digitalis purpurea


C’est l’époque où fleurit la Digitale pourpre ou Grande Digitale (Digitalis purpurea) au bord du sentier. C’est une plante vivace bisannuelle.
Digitale provient du latin digitus c'est-à-dire « doigt », car on peut introduire un doigt dans la corolle de la fleur. On l’appelle parfois aussi Doigtier, Gant-de-Notre-Dame, Gant-de-Bergère... Pour la même raison, les Anglais l’appellent foxglove, « gant de renard » et les Allemands fingerhut, « chapeau de doigt ».
C’est une espèce de soleil ou de demi-ombre sur sols plutôt acides.
Elle a inspiré les poétes comme Chateaubriand « Ce fut cette fois un espace aride, couvert de digitales, qui me fit oublier le monde ».

Mais attention, la digitale est une plante extrêmement toxique (10 g de feuilles sèches et 40 g de feuilles fraîches sont mortels pour l'homme) dont on extrait la digitaline ou digitoxine, utilisée comme tonicardiaque dans le traitement de la tachycardie et de l'arythmie cardiaque.

mercredi 16 mai 2018

Le sourire de la limace

limace slug






























Avec son sourire en coin et son œil profond, car elle a rétracté ses tentacules, elle est bien la seule à trouver la météo chouette !
La limace, ici, Arion lusitanicus, n’est pas très populaire : baveuse, c’est aussi le cauchemar des jardiniers. Elle n’est même pas capable de porter sa maison sur son dos !
Pourtant… elle joue un rôle dans l’équilibre écologique : elle est notamment très utile pour le cycle de dégratation et pour l’alimentation de certains oiseaux.
En plus elle recèle aussi de petits secrets. En particulier, comme l’escargot, elle est hermaphrodite. Quant à sa fameuse bave, un mucus, elle assure une fonction de lubrifiant, indispensable à la progression et protège efficacement les limaces de la déshydratation et du rayonnement infrarouge. Mieux encore, grâce à ses propriétés antibiotiques, ce mucus les protège des infections virales, bactériennes et fongiques auxquelles ces animaux seraient, sans cette protection, très exposés.

Ce temps pluvieux gène bien sûr tout le monde : agriculteurs, forestiers, maçons et autres promeneurs, mais reconstitue les réserves hydriques mises à mal depuis longtemps. Des ruisseaux que je n’avais pas vu couler depuis des décennies ont réapparu. Et même une petite source que j'ai découverte aujourd'hui en l'entendant chanter. Nos ancêtres la connaissaient puisqu’ils avaient ménagé une petite sortie à la base d'un mur de pierres sèches dans la montagne, porté sur le Cadastre de Napoléon, il a plus de 200 ans.

source spring

mardi 8 mai 2018

From mini to Giga

Asplenium septentrionale fern


Ferns are the first vascular plants that appeared in the fossil record about 360 million years ago.
Thanks to lignified tissues (the xylem) for conducting water and minerals throughout the plant and non-lignified tissue (the phloem) to conduct products of photosynthesis ferns can grow while more primitive plants like algae and mosses cannot and remain close to the soil and water supply on the ground.
There are more than 13 000 species of ferns. We have many in our forest in the Black Mountain like this tiny northern spleenwort or forked spleenwort (Asplenium septentrionale) you could miss if not looked at with care when it is young and curly.
The other place to go to see many ferns species is New Zealand, we just visited. Around 83 Million years ago, these islands started to separate from Australia forming the Tasman Sea. There, 200 specific species of ferns can be found, among other the terrific fern trees.

tree fern New Zealand


mardi 1 mai 2018

De mini à Giga

fougere


Les fougères sont les premières plantes vacularisées apparues sur Terre il y a 360 millions d’années. Grâce aux cellules constituant les vaisseaux, c’est-à-dire des canaux, l’eau, les sels minéraux et les sucres élaborés par la photosyntèse peuvent circuler dans la plante. Cela leur a permis de s’élever au dessus du sol, contrairement aux plantes plus primitives comme les algues et les mousses.
Il y a plus de 13 000 espèces de fougères. Nous en avons beaucoup dans notre forêt de la Montagne Noire comme cette petite Doradille de Nord (Asplenium septentrionale) qui peut passer inaperçue si l’on ne la regarde pas jeune avec ses petites crosses.
L’autre pays des fougères c’est la Nouvelle Zélande, dont nous revenons. Ces îles qui se sont détachées de l’Australie et de l’Antartique il y a 85 millions d’années, ont près de 200 espèces de fougères endémiques. Les plus spectaculaires sont les magnifiques fougères arborescentes dont certaines sont plus que centenaires.


fougeres arboresentes nouvelle zelande