Plastique aquatique
dimanche 8 octobre 2017
jeudi 5 octobre 2017
Une fleur qui vole
Entre deux
champignons d’automne nous voyons encore des papillons comme cette Piéride
du chou (Pieris brassicae) sur un géranium
noeux. C’est une espèce migratrice au vol puissant et rapide.
Le dimorphisme
sexuel est marqué: les ailes sont de couleur blanche, la femelle porte deux
points et une strie de couleur noire sur le dos (dessus) des ailes antérieures alors
que chez le mâle, seul l'apex (l'extrêmité) est marqué de noir, mais il a un point sur la face ventrale. C’est
donc plus facile de s’y retrouver quand le papillon ouvre ses aides.
Elle a les yeux
aussi psychadéliques que chez la femelle aurore.
Ce
papillon est présent de mars à novembre en deux à quatre générations. Il
hiverne à l'état de chrysalide.
Les
plantes hôtes de la chenille sont des Brassicacées,
surtout les choux cultivés, et les Capucines. Le papillon fréquente tous les
types de milieux fleuris et même tous les genres de milieux lors de ses
migrations.
dimanche 1 octobre 2017
Champignon danse
Des semaines ensoleillées et quelques pluies, le temps ideal pour faire
sortir les champignons. D’après ce que j’entends autour de moi, la récolte est
bonne dans la Montagne Noire.
De mon côté, même si je ne boude jamais une bonne
poilée de cèpes, mon vrai plaisir est de trouver des champignons que je ne
connais pas et de partir à la recherche de leur nom et caractéristiques.
C’est le cas de ce spécimen d’un champignon assez
rare, le polypore en touffe aussi
appelé « poule des bois » (Grifola frondosa) que l’on peut
trouver au pied de certains feuillus, surtout des chênes et des châtaigniers où
j’ai trouvé celui-ci, du milieu de l’été à la fin de l’automne.
Comme de nombreux lichens,
dont nous avons parlé récemment, il ressemble à un corail. Certains spécimens
peuvent atteindre 50 cm et peser adulte jusqu'à plusieurs dizaines de kilos.
Il est comestible jeune mais je préfère le voir
décorer la forêt que fondre dans une poêle.
Découvrez d’autres champignons de la vallée du Sant.
Originaire
de Chine, il est très apprécié en Asie y compris en médecine.
Les
Japonais l’appellent maitake qui signifie «champignon-danse». En effet, selon
une légende japonaise, les gens dansaient de joie (comme des fous) lorsqu'ils
trouvaient un grifola car ce champignon était réputé pour ses vertus
exceptionnelles et notamment celle de prolonger la vie.
Il
a aussi de nombreux noms en chinois: fleur de frêne, champignon-feuille,
coquillage aux nombreux trous, champignon-nuage,
champignon-châtaigne, champignon des milles bouddhas, champignon fleur de
lotus…
Des
vertues anticancéreuses sont attribuées à ce champignon. Il possède une très
forte teneur en polysaccharides béta 1-6 glucane, un des plus puissants immunostimulants.
Ce béta-glucane active les lymphocytes T et les macrophages. L’extrait de ces
béta-glucanes est utilisé au Japon pour les cancers du sein et de la prostate,
comme nous l’avions vu pour le Trametes
versicolor. Il synthétise aussi des
composants utiles contre le diabète.
Découvrez d’autres champignons de la vallée du Sant.
English version being done
vendredi 29 septembre 2017
Montagne de brumes
Montagne
Noire à l’horizon, nimbée de brumes sur le piémont
Black
Mountain skyline with mist on the slope
lundi 25 septembre 2017
Corail des bois
Cladonia pyxidata
Agéable journée, samedi dernier, à la découverte des
lichens de la vallée avec mes amis de l’ASNAT et sous la direction de Clother Coste.
Les lichens dont on estime actuellement le nombre à 20 000
espèces environ sont des organismes composés résultant d'une symbiose entre au moins un champignon appelé mycobionte,
représentant 90% de l'ensemble, et des cellules microscopiques possédant de la chlorophylle
(algue verte dans 85% des cas ou cyanobactérie dans 10% des cas, voire les deux dans 5% des cas) nommées
photobiontes.
La spécificité d'association entre photobionte et mycobionte peut être
étroite ou large mais la plupart des lichens sont modérément spécifiques: un
même mycobionte peut s'associer à différentes espèces de photobionte.
Les plus vieux fossiles de lichens datent du Cambrien (autour de -500 millions d'années). Ils sont toujours parmi nous grâce à leur étonnante résistance et adaptabilité.
Les plus vieux fossiles de lichens datent du Cambrien (autour de -500 millions d'années). Ils sont toujours parmi nous grâce à leur étonnante résistance et adaptabilité.
Ainsi, le lichen a trois modes de reproduction : végétative, asexuée et sexuée.
La reproduction végétative
se fait par simple fragmentation du thalle (phénomène du bouturage)
ou à l'aide d'organes spécialisés :
Des isidies,
protubérances de formes variées sur le cortex supérieur, contenant les deux
symbiotes densément associés et se détachant du thalle ;
Des soralies,
masses farineuses ou granuleuses produisant des sorédies, amas de cellules
algales entourées d'hyphes bien individualisées se détachant aussi.
La reproduction asexuée
est assurée par le mycobionte seul qui produit des conidies à l'extrémité des hyphes toujours enfoncés dans le thalle.
La reproduction sexuée,
assurée aussi par le mycobionte, forme deux types d'organes spécialisés : les apothécies (forme de cupules à la
surface du cortex) ou les périthèces
(forme d'outres enfoncées superficiellement dans le thalle).
Le thalle du lichen se développe lentement à la surface de
supports variés, y compris dans des milieux souvent hostiles (exposition à la
sécheresse, à de fortes températures, etc.). Grâce à la sécrétion de substances qui
servent de réserve d'eau, la reprise du métabolisme après une sécheresse est
très rapide, de cinq à trente
minutes après une réhydratation. Ils peuvent également survivre à des
variations de température importantes pouvant aller de -70 à +70C (tests en
laboratoire).
En 2005,
deux espèces de lichens ont été envoyées dans l'espace et exposées au vide
durant deux semaines. Les résultats montrent que, de retour sur Terre et après
réhydratation, les lichens survivent à ces conditions extrêmes (dessiccation, températures
très basses, rayons UV intenses et rayonnements ionisants) et qu'ils ne
présentent quasiment aucune altération de leur structure par rapport à des
lichens témoins restés sur Terre.
Les lichens sont particulièrement intéressants à découvrir et de formidables bioindicateurs. Pensez à votre loupe avant de partir en promenade.
Les lichens sont particulièrement intéressants à découvrir et de formidables bioindicateurs. Pensez à votre loupe avant de partir en promenade.
Apothécies (disque orange) de lichen Xanthoria, organe de reproduction
sexuée d’où sortent des spores «célibataires» à la recherche d’une algue à
capturer.
En gris clair, Physcia leptalea
En gris clair, Physcia leptalea
vendredi 22 septembre 2017
samedi 16 septembre 2017
La beauté est dans le prè
Cette chevrette, femelle du chevreuil (Capreolus capreolus) vient tous les
jours manger dans notre pré en face la maison. C’est un animal généralement
très craintif mais elle ne semble pas trop inquiéte. En tous cas elle aime
beaucoup brouter l’herbe.
Il est facile de déterminer le sexe de loin car seuls
les mâles ont des bois
qui, contrairement aux cornes, tombent chaque année.
This nice female roe deer (Capreolus capreolus), called doe, comes in our field close to the house every
day. She is not afraid while roe deers are known to be very shy. She seems to
like that grass very much.
Only males have antlers which, contrary to
horns, fall every year.
vendredi 15 septembre 2017
mardi 12 septembre 2017
Abreuvoir pour écureuil
Après la rentrée
et juste avant l’arrivée de l’automne, c’est le temps des champignons. En voici
un sur une vieille branche dont la forme piège l’eau des averses qui scintille
dès que le soleil perce. Juste à portée d’un petit écureuil.
Mushrooms’ season: this one pictured captures water. Ready to be drunk
by a squirrel passing by.
More mushrooms
of the Sant valley
dimanche 3 septembre 2017
Qui cherche, trouve
Nous avons déjà vu début août un proverbe qui concernait aussi septembre, voici
donc pour ce mois-ci une expression occitane pour redonner espoir à tous ceux
qui ont perdu quelque chose chez eux :
L’ostal es pas traocat !
La maison n’est pas trouée !
Pour mémoire, en occitan, toutes les lettres se prononcent à l’exception de certaines
finales (mais pas dans la phrase ci-dessus) et la lettre « o » se prononce ou, sauf s’il a un accent grave
(dans ce cas, il se prononce o comme en français).
C’est ce que disait ma grand-mêre à mon grand-père
quand il ne retrouvait pas un de ses outils, qu’il n’avait d’ailleurs pas pris
le temps de ranger…
Et quand, lasse de l’entendre pester, c’est elle qui
arrivait à mettre enfin la main dessus alors que l’objet recherché était bien en
évidence devant son nez, elle lui disait :
Trapariás pas d’aiga dins la mar !
Tu ne trouverais pas de l’eau dans la mer !
English version being done
Inscription à :
Articles (Atom)