Le
piémont de la Montagne Noire vu à travers les arbres
Les
couleurs pastel de ce paysage d’hiver à travers les arbres sombres m’ont rappelé
celui d’un tableau de Brueghel l’Ancien
que j’aime beaucoup, les chasseurs dans
la neige (1565).
Ce
tableau est conservé au Musée de Vienne, mais, si vous aimez aussi Brueghel, et
que vous êtes un jour de passage à Bruxelles, surtout ne repartez pas sans une
visite, même rapide, à ses nombreux tableaux au Palais des Beaux Arts. Il
contient aussi, entre autres, une magnifique salle de grands Rubens, le génie de la composition :
La
pluie de ces derniers jours a redonné aux mousses de la vallée du Sant une belle allure
et la promesse de nouvelles conquêtes.
En
effet, ces plantes primitives qui, comme les fougères,
se reproduisent avec des spores, ont besoin d’eau pour permettre le déplacement
des cellules reproductives mâles vers les cellules femelles. Bouclant ainsi un
cycle de reproduction particulièrement complexe :
Sporangium and spores of fern Polypody (microscope x100)
In the silence
of winter, the coming explosion of spring and summer life is being prepared in secret.
Let’s have a
look topolypody
to see the sporangia that are maturing.
Sores (groups of sporangia) of fern Polypody (magnifier
x10)
Sores (groups of sporangia) of fern Polypody
Under the microscope
here are the spores, beans like, protected by the membrane of sporangium which
has a specific structure like a zip. After warmer days which will cause deshydratation
this structure will lead to the opening of the sporangium and the realease of
spores. Then the cycle will go on:
The name Polypodium comes
from the Greck poly « numerous »,
and podion « small
foot » after the small « roots » of the rhizoma.
Polypody
has traditional uses in cooking for its aroma and sweet taste close to
liquorice, and in herbal medicine as a purgative and vermifuge.
I wish you a 2018
year as wonderful, lively, sweet, full of hope and abundance than this tiny
little fern.
Sporanges et
spores de fougère Polypode (microscope x100)
Dans
le silence de l’hiver, l’explosion de vie du printemps et de l’été se prépare
en secret.
C’est
le moment de regarder sous les fougères Polypodespour voir
les sporanges qui contiennent les spores, espoir de vie à venir.
Sores (groupe de
sporanges) de fougère Polypode (loupe x10)
Sores (groupe de
sporanges) de fougère Polypode
Au
microscope on peut observer les spores en forme de haricots protégées par la
membrane des capsules qui les contiennent (sporanges) et possèdent
une amusante structure de cellules aux parois épaisses qui fait penser à une fermeture éclair; c'est l'anneau de déhiscence qui, en s'asséchant cause la rupture de la capsule du sporange dans sa partie le plus fine. Alors, les
spores pourront germer et continuer lecycle.
Le nom
Polypodium vient du grec poly « nombreux »,
et podion « petit
pied » : son rhizome comporte de nombreuses racines ou appendices
laissés à la chute des frondes. Il est parfois appelé réglisse des
bois, réglisse du pauvre ou réglisse sauvage. En effet, son rhizome a été
utilisé à des fins médicinales, mais aussi gastronomiques. Cette douceur est
due à la présence d'une saponine, l'osladine, au pouvoir sucrant 500
fois intense que celui du sucre.
Que votre année 2018
soit aussi merveilleuse, pleine de vie, d’espoir, de douceur et
d’abondance !
Tout sur
l’Epopée Cathare, ou presque, en 5 tomes et 3624 pages !
J’avais
déjà lu plusieurs livres de Michel Roquebert, grand spécialiste de la croisade
contre les Albigeois, notamment sa biographie deSimon
de Montfort, son analyse de lareligion
cathareet son livre sur Montségur, conseillé par un guide du site, Les
cendres de la liberté.
Ces derniers mois, j’ai consacré une bonne partie de mes soirées à lire cette série
pour bien comprendre toute la complexité de cette extraordinaire épopée. Quel
bonheur de parcourir en tous sens notre belle région, au gré de la croisade des
barons, de la reconquête, de la croisade royale, du siège de Montségur, des
procès de l’Inquisition : qui se sont déroulés dans ce qui est devenu depuis, le Tarn, l’Aude, l’Ariège, la Haute-Garonne… où
j’ai eu la chance de vivre à un moment ou à un autre de ma vie.
Quelle
émotion de voir vivre nos ancêtres, et, grâce aux nombreux documents qui nous
sont parvenus, d’essayer de comprendre, plus de 800 ans après, pourquoi ils ont
tant lutté.