Close to our Black Mountain, is the nice city of
Castres.
From its tormented history (Visigoths invasion, Albigensian
crusade, French Wars of religion…) remains are still visible, like those colourful
houses on the river Agoût side.
During the 17th century, those houses were owned by
weavers, dyers and tanners working on wool, leather and paper.
Close to those houses, on the riverside: the cinema Le
Lido, a nice Art Deco building.
In this cinema, in 1967, I saw my first film. My
father had the good idea to go with me to see a Disney picture, The Jungle
Book. Do you remember Bagheera, Baloo the bear and Louie the King monkey?
Indeed, it is in the same cinema that we went last week with
our (already adult) children to see the last Star Wars. Disney again.
Au pied de la Montagne
Noire, se trouve notre sympathique ville de Castres, Sous-Préfecture
du département du Tarn.
De son passé prestigieux,
tumultueux (Wisigoths, Cathares, Guerres de religions…) et laborieux, elle a
gardé plusieurs vestiges dont les maisons sur l’Agoût quialignent leurs façades
colorées le long de la rivière et se
reflètent dans l’eau créant une ambiance unique.
Au XVIIe siècle c’étaient
les demeures des tisserands, teinturiers, tanneurs, parcheminiers qui
travaillaient la laine, le cuir et le papier.
Un peu plus en amont,
c’est le cinéma le Lido, beau bâtiment Art déco, qui se reflète dans l’eau.
C’est dans ce cinéma
que, petite fille, j’ai vu mon premier film en 1967 : mon père m’avait
amenée voir Le Livre de la Jungle de Disney. Quelle féérie sur un grand écran de
voir aux côtés de Mowgli marcher la douce Bagheera, l’ours Baloo se dandiner et le
Roi Singe Louie swinger.
C’est bien sûr là que nous avons fêté
la sortie du dernier Star Wars avec nos (grands) enfants. Disney toujours.
Visite de Castres dans
l’émission Des Racines & des Ailes, sur France 3 le 04/01/2017
Joyeux Noël à toutes et
tous : membres de notre famille, amis, anciens collègues, anciens et
futurs vacanciers dans le gîte, bloggers et googlers connectés à ce blog J
Happy Christmas to all of you: our family members,
friends, former colleagues, former and coming guests in the cottage,
bloggers and googlers connected to this blog J
The forests here, in the Black Mountain, are not only
a paradise for geologists (see post “once upon a time were rocks” in Walks), but also the paradise of
bryologists. The later are not some kind of professor Nimbus but specialists of
mosses which scientific name is bryophytes.
This group is highly diversified with more than 20 000 species which have
been reported already. Very primitive, they lack vascular tissue containing
lignin. Mosses reproduce using spores, not seeds, and have nor flowers neither root. Evidence
for the appearance of the first land plants occurs in the Ordovician,
around 450 million years ago in the form of fossil spores.
Many species of lichen can be found here too. It is a complex
group of plants depending on a close association between a fungus and an alga
in a symbiotic relationship.
Les forêts de la
Montagne Noire ne sont pas seulement le paradis des géologues (voir post du
28/8/2015 dans l’onglet Balades), elles sont aussi le paradis desbryologues.
Qui ne sont pas des personnes douées d’un talent bizarre mais les spécialistes
des mousses également appelées bryophytes.
Extrêmement
diversifiées avec plus de 20 000 espèces, ces plantes sont dépourvues de racines
et de lignine, mais possèdent des rhizoïdes qui permettent l'ancrage au substrat
et, pour certaines espèces, une vie épiphyte.
Elles sont dépourvues de tissus conducteurs comparables à ceux des plantes à
graines et se reproduisent grâce à des spores.
Sont également présentes
de nombreuses variétés de lichens qui sont issues de
l’association durable d’algues et de champignons.
Ces plantes primitives sont
les premières à avoir colonisé les continents il y a près de 500 millions d’années
(fin du Cambrien et début de l’Ordovicien).
Petite virée dans
l’Aude, hier, pour aller chercher les vins des fêtes de fin d’année. Qui se rajouteront, bien sûr, à ceux de notre Gaillac tarnais!
Au cœur du massif des
Corbières, l’Appellation d’Origine Contrôlée
(AOC=AOP européenne)Fitou
dont nous consommons (avec modération !) les produits depuis longtemps
sans jamais y être allé.
Even if the sun is still there, the autumn is coming
to an end and the deciduous trees have lost their leaves, all of them except
marcescent trees.
Marcescence, the term used to describe leaf retention, i.e. when dead leaves stay on the tree after autumn
until the following spring at the latest,is
most common with many of the oak species (pictured here), American beech, witch hazel, hornbeam
(musclewood) and hophornbeam (ironwood).It
is often young trees or branches close to the soil when those on the top have
lost their leaves already.
Several reasons could explain this modification in the
abscission process, where the cell layer allowing the decay of the leaves is
not formed: genetic variation related to the hydric regime of the plant,
biomass cycle or even protection against predators because those leaves are
less appetent.
Malgré le beau temps,
l’automne est maintenant bien avancé et les arbres à feuilles caduques ont tous
perdus leur feuillage, tous sauf les arbres
marcescents.
La marcescence, (du latin marcere, être fané, flétri)
c’est-à-dire la conservation des feuilles mortes sur l’arbre, souvent jusqu’au
printemps suivant, est présente chez certaines essences d’arbres notamment dans
l'ordre des Fagales tels les chênes (photo ci-dessous), les hêtres, les charmes et les
châtaigniers, largement répandus ici. C’est plutôt une marque de jeunesse de l’arbre
ou de position des branches car les branches basses sont parfois marcescentes
alors que le sommet a perdu ses feuilles.
Diverses thèses sont
avancées pour expliquer cette particularité dans le mécanisme d’abscission, où la couche
de liège permettant la chute de la feuille ne se fait pas. Particularité
génétique, comportement en lien avec la régulation hydrique, avec le cycle de
la biomasse voire même avec la lutte contre les grands mammifères prédateurs
car ces feuilles sont moins appétantes.
Some days ago, while I was having a walk with my dogs,
I found a surprise on the path: a trout.
How could this be possible when the creek is more than
15 meters below the trail at that place?
The trout was fresh but dead already and part of the
head was missing. It was a brown trout (Salmo trutta).
I do not think this trout was lost by a poacher
because the trail passes along our home and the dogs would have alerted us. I
bet on some fishing animal which may have lost its prey when the two dogs came
running and barking.
This morning I found the solution: a grey heron (Ardea cinerea) which nest
is located downstream, on the creek side, between the farm and the village. He just
took off when we arrived.
In any case, our cats enjoyed so much the little piece
of trout they got for dinner.