lundi 22 février 2016

Le Prince des théorèmes

Au milieu de la Place Jean Jaurès à Castres, une dalle porte un nom que tous les élèves ont croisé, un jour où l’autre, en cours de mathématiques, celui de Pierre de Fermat.

Pierre de Fermat est né au début du XVIIème siècle (1601 ou 1607) près de Montauban et est mort le 12 janvier 1665 à Castres. C’était un magistrat, polymathe et surtout mathématicien français, surnommé «le prince des amateurs». Il était aussi poète et parlait six langues: français, latin, occitan, grec classique, italien et espagnol. Il s'est intéressé aux sciences et en particulier à la physique; il est l'auteur de plusieurs théorèmes mathématiques et du principe de Fermat en optique.

Fermat avait acheté en 1638, la charge de Conseiller à la Cour en la première Chambre des enquêtes. En 1642, il obtient d'être nommé à Castres comme membre de la Chambre de l'Édit. C’était à l’époque de l’Edit de Nantes un tribunal paritaire chargé des litiges impliquant des protestants. Il siègera longtemps en cette cour car il appréciait notamment le séjour à Castres.

Son dernier théorème, inscrit sur la dalle, ne fut démontré par le mathématicien anglais Andrew Wiles de l'Université de Princeton qu’en 1995.
Pierre de Fermat lui-même écrivit dans la marge de son exemplaire des Arithmétiques qu’il en avait découvert une démonstration mais manquait de place pour la décrire. Toutefois, il semble assez improbable qu’il ait démontré son théorème dans le cas général; La démonstration utilise des outils mathématiques d'une grande complexité que, compte tenu des connaissances de son époque, Fermat ne pouvait pas soupçonner.

Wiles, ayant dépassé l'âge de quarante ans au moment de sa découverte, n'a pas pu être honoré de la médaille Fields, mais a reçu de nombreuses distinctions pour avoir enfin trouvé ce graal des mathématiques.

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