Un
peu surpris de tomber nez à nez avec moi ce petit agapanthe du chardon (Agapanthiacardiu), joli coléoptère aux longues antennes arrivé en haut d’une fleur de vipérine.
Il
aime les chardons, comme son nom d’espèce l’indique, mais aussi les sauges, les
orties… et peut touver ici son bonheur sans peine.
Le
soleil allait se coucher quand je l’ai vue, immobile, la tête dans une fleur.
Je pense
qu’elle s’était déjà endormie et me suis bien gardée de la déranger.
Le
lendemain, la petite abeille n’était plus là, en balade vers d’autres paradis.
La tache jaune d’or de
la fleur sous l’abbomen de l’insecte est la petite offrande de nectar qui
permet aux fleurs d’attirer les insectes pollinisateurs. Quand une fleur de myosotis a été
visitée, cette partie devient blanche et les nouveaux visiteurs passent leur
chemin vers d’autres fleurs, sans
perte de temps ni d’énergie inutilement.
Comme
le petit Adela
australis que nous avons déjà rencontré, l'Œcophore nervurée (Alabonia
geoffrella) est un tout petit papillon de jour d'une envergure
d'environ 2 cm.
Avec
son cousin A. staintoniella (qui n’a
pas le bord des ailes noires notamment),il est
très facile à différentier des autres petits papillons grâce aux décorations sur
ses ailes et ses très longs palpes
labiaux noirs à pointe blanche recourbés vers l’arrière en forme de
corne de rhinocéros.
L'imago
vole le jour en mai-juin. Cette espèce européenne vit dans les
régions boisées et de marais. La chenille dans le bois vermoulu notamment dans
celui du noisetier (Corylus avellana)
et de la ronce à mûres, tous deux très communs ici.
Découvrez
d’autresinsecteset
notamment les papillonsde
la vallée du Sant.
Like the Adela
australis we already met, Alabonia
geoffrella is a small colorfull day-flying moth with a delicate
metallic-blue pattern (around 2 cm). With the other Albonia (A. staintoniella
which lacks the dark lines in the terminal part of the wings.) it is easy to distinguish
from other moths with its labial palps which are conspicuously enlarged and curbed like rhinoceros horns.
The adults fly from May to June depending on the location in Europe,
where it is not rare in many woodlands and marshlands.
The caterpillars feed on rotting wood; mostly living under
tree bark of common hazel(Corylus avellana)
and blackberries, many are here around.
Nous
avons déjà rencontré l’écaille
chinéeet l’écaille martre,
mais, c’était fin août - début septembre. Avant que nous puissions apprécier ces jolis
papillons, il faut qu’une vorace petite chenille poursuive son chemin.
Chenille
d’Écaille marbrée (Callimorpha dominula)
C’est
justement en ce moment qu’elles grignottent joyeusement leurs plantes hôtes :
orties, patiences, consoudes, ronces… pour la chenille de l’écaille marbrée mais
aussi les lamiers, épilobes, la sauge des prés, le framboisier,
le noisetier, le chèvrefeuille des haies, pour celle de l’écaille chinée.
Toutes ces plantes ne
manquent pas ici. La table est servie.
Les
insectes sont surprenants : durant leur vie, parfois courte, chaque
individu change de forme de façon souvent spectaculaire et il n’est pas facile
de reconnaitre dans les stades intermédiaires ce qu’il deviendra au stade final.
D'autant plus que tous
ces stades ne sont pas toujours aussi visibles les uns que les autres.
Voici
un exemple étonnant d’un insecte bien connu, la coccinelle.
Après
plusieurs transformations au stade larvaire, mobile, elle se transforme et
s’immobilise au stade nymphal.
Nymphe
de coccinelle
Puis
elle se transforme une dernière fois et émerge au stade adulte que vous
connaissez bien.
Coccinelle
adulte
Après
fécondation au début de l’été, les femelles pondront des œufs qui donneront de
nouvelles larves, et le cycle reprendra.
L’occasion
de chanter la petite contine de mon enfance :
Coccinelle, demoiselle,
Bête à Bon Dieu.
Coccinelle, demoiselle,
Vole jusqu’aux
cieux.
Petits points
blancs,
Elle attend.
Petits points
rouges,
Elle bouge.
Petits points
noirs,
Coccinelle au
revoir.
Et
même si cette vidéo les fait naître directement des œufs, on leur pardonne le
raccourci si la contine a le mérite d’éveiller l’intérêt des petits enfants
pour l’observation émerveillée de la Nature :
De
nombreuses espèces de coccinelles sont dites « auxiliaires », car utilisées
dans les méthodes de lutte biologique en agriculture. En effet ce sont des prédateurs
redoutables de pucerons et cochenilles qui parasitent les plantes. On voit d’ailleurs
un puceron sous la larve dans la première photo ; du fait de la voracité
des larves, il ne devrait pas faire de « vieux os » (si l’on peut s’exprimer
ainsi puisque les insectes ont plutôt un exosquelette).
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d’autres insectes et
notamment les papillonsde
la vallée du Sant.
Coccinellidae is a family of small beetles.
They are commonly known as ladybugs in North America and ladybirds in
Great Britain.
Many of the species have colours and patterns, such as red with
black spots, that warn potential predators that they are distasteful.
The majority of the more than 6,000 described species are generally
considered beneficial insects, because many prey on herbivorous hemipterans such
as aphids or scale insects, which are agricultural pests.
In temperate climates, coccinellids breed from late spring to early
summer.
Many coccinellids lay their eggs directly in aphid and scale insect
colonies, ensuring their larvae have an immediate food source.
Like other insects, coccinellids develop from eggs to larvae, then
to pupa and finally adult, all three stages of very different shapes
as pictured above.
After hatching, the elongated larvae will began eating, including the
other eggs in their clutch.
The pupa attaches to the surface for the emergence of the adult.
The length of each development stages varies based on climate and
between species.
Nous
avons beaucoup de Rumex, ou oseilles sauvages, en particulier du Rumex acetosella qui
est une plante hôte du magnifique cuivré fuligineux (Lycaena tityrus) posé ici sur une marjolaine.
Comme
pour le papillon Aurore,
cela fait longtemps que je le pistais celui-là aussi! J’avais déjà pris des
photos d’un d’entre-eux, mais toujours de trop loin.
Hier,
quelle plaisir de tomber sur un spécimen pas farouche du tout, poursuivi par
un papillon très territorial d’une autre espèce qui lui faisait la chasse. Il a
même fini par se poser sur moi, particulièrement intéressé par la sueur qui
perlait sur mon bras. Au prix de quelques contorsions j’ai donc pu le
photographier et l’observer à loisir.
C’est
un Robert-le-diable (Polygonia c-album) facilement
reconnaissable avec ses ailes très découpées (d'où son nom de genre Polygonia). Peut-être un mâle car ils sont
généralement plus petits que les femelles et ce spécimen est de taille modeste.
Replié,
le papillon ressemble à une feuille morte. Les ailes postérieures présentent au
revers une tache blanche caractéristique en forme de la lettre C blanche repris
dans son nom d’espèce (c-album).
Il
porte également le nom de "Gamma".
Le siteinsecte.net
nous apprend pourquoi : le "C" latin dérive en effet de la 3e
lettre de l'alphabet grec, donc de "gamma". Quant à son prénom et
surnom intrigants ils auraient l’origine suivante : pour certains
historiens, Robert-le-Diable est le surnom donné au normand Robert de
Montgommery proche de Guillaume le conquérant et à la vie très agitée, là où
d'autres l'attribuent à Robert le Magnifique, père de Guillaume. De plus, le
profil des ailes postérieures de ce papillon, quand il a les ailes repliées, lui
donne des allures de diable moyenâgeux.
Cette
espèce est bivoltine au dimorphisme saisonnier marqué : la
première génération (forme hutchinsoni,
visible en mai-juin) a le dessus fauve orangé et le dessous brun-doré, tandis
que la seconde génération (forme c-album,
visible à partir de juillet, en automne et au printemps après hivernation) a le
dessus plus rougeâtre et le dessous brun sombre.
Il
est courant ici car il y trouve toutes ses nombreuses plantes hôtes en
particulier l’ortie dioïque, l’orme champêtre, le noisetier et les groseilliers sauvages.
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d’autres insectes et
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la vallée du Sant.
Au
bord du sentier sur de petites ombellifères, qui sont leurs plantes hôtes, je
rencontre des petits papillons entièrement noir avec la marge des ailes
antérieurs blanche. Ce sont les bien-nommés Ramoneurs (Odezia altrata).
En
France, cette espèce se trouve surtout dans le nord et le centre. Il est plus
montagnard au sud, comme ici.
Peut-être
me porteront-ils bonheur !
Pourquoi
d’ailleurs dit-on que les ramoneurs portent bonheur ?
Ancestralement,
avant que le ramonage ne devienne obligatoire en matière de sécurité, il y
avait très souvent des suies qui prenaient feu dans les cheminées. D'où des
feux de maison, causant parfois de graves incendies et de nombreuses
victimes. Les ramoneurs permettent de les éviter.
Mais
cette croyance ne se limite pas à la France.
Elle
est même devenue une « institution » au Royaume Uni. Un ramoneur y
aurait sauvé la vie d’un roi dont le cheval s’était emballé. En 1066, ce fût le
cas du roi Guillaume (d’autres parlent d’un roi George, il y a 200 ans). Pour le
remercier, le monarque l'invita aux noces de sa fille. Depuis, par superstition
comme par tradition, les mariés invitent un ramoneur, le Lucky sweep, à leur mariage. La princesse Élisabeth et le duc
d'Edimbourg se sont unis devant Dieu et la nation, en présence d'un ramoneur porte-bonheur.
Il faut croire que cela est vrai, au moins pour ce qui est de la longévité du
règne de la Reine Elizsabeth II dont on célèbre le Jubilé ce weekend.
En
Allemagne, il faut effleurer la veste d'un ramoneur, puis se maquiller le
visage d'un peu de suie: bonheur garanti!
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d’autres insectes et
notamment les papillonsde
la vallée du Sant.
Le pyrrhocore, Pyrrhocoris apterus nomqui vientdu grec πυρρός qui signifie roux et κόρις pour
punaise, l’animal, communément appelé gendarme se trouve et se voit facilement car c'est
la punaise d'Europe la plus courante qui également aime se dorer au
soleil.
Ce
nom commun de Gendarme, mais aussi Soldat ou Suisse, vient de ses couleurs et de
ses motifs qui rappellent les habits rouge et noir de ces personnes, il
y a quelques siècles, avant que le bleu ne soit préféré pour les premiers et le
kaki pour les seconds. Personnellement je l’appelerais bien l’Africain car il
m’a toujours fait penser à un masque quand il se trouve la tête en bas comme sur la photo.
Au
même titre que le
reduve que nous avons déjà rencontré, c’est unhémiptère hétéroptère. Comme pour les
espèces « rouge danger » déjà décrites, il arbore une coloration aposématique qui
découragerait certains prédateurs. Autre curiosité, la teinte et la forme des
taches sont influencées par la température. De plus, comme les larves, il
est fréquent que certains individus adultes aient des ailes de taille réduite, ils
sont dits brachyptères,
voire sans ailes du tout, soit, aptères. Ceux
pourvus de longues ailes sont incapables de voler.
Pour
différencier le Gendarme d’autres espèces très proches, il faut se fier à sa
tête noire non tachetée, son bouclier cervical ou pronotum est
carré, une tache noire carrée au centre et un bord rouge. Il a également ses deux gros ronds noirs surmontés chacun d'un petit triangle noir.
L'aspect
de certaines punaises rouges et noires du genre Eurydema peut
prêter à confusion (notamment la Punaise
rouge du chou), mais une observation attentive de
leur morphologie générale et des motifs permet aisément de les distinguer d'un
gendarme. Les punaises de la famille des Lygaeidae (par
exemple les genres Lygaeus, Tropidothorax voire Melanocoryphus) ont
aussi des motifs où dominent le rouge et le noir et peuvent être confondus avec
le gendarme par les non-initiés.
Melanochoryphus
Punaise
de la jusquiame (Corizus hyoscyami)
Ces insectes vivent souvent en grands groupes, surtout à l’état larvaire qui, comme les gendarmes adultes aiment se dorer au soleil :
Après
le papillon Zygène voici
un autre insecte qui affiche les couleurs rouge et noire : le réduve, il
s’agit d’un hétéroptère comme
les punaises.
Il
existe 3 espèces très semblables difficiles à différencier : le réduve irascible Rhynocoris iracundus, le Rhinocoris
cuspidatus et le Rhinocoris rubricus.
Ce
réduve est une grande et longue punaise très colorée dont la partie sclérifiée de l’hémélytre
est rouge et la partie membraneuse noire.
L’étendue
des deux couleurs varie selon les individus et au sein d’une même espèce. Le
premier article du rostre est rouge contrairement à d’autres espèces de réduves
comme le Rhynocoris annulatus qui aégalement l’ensemble de
l’hémélytre noire.
Rhynocoris (qui
devrait avoir un i à la place du y) veut dire « punaise à nez »
et iracundus, en colère, d'où son nom d'espèce "l'irascible".
C'est vrai qu'il est impressionnant: son rostre puissant lui sert à
tuer les insectes butineurs dont il se nourrit, car c'est un prédateur qui chasse à l’affût, mais il lui permet aussi de se défendre efficacement
lorsqu’on la manipule. En effet, il peut infliger des piqûres douloureuses, il vaut mieux éviter de la manipuler à
main nue.
On
le trouve de mai à juillet dans les endroits chauds et ensoleillés, garrigues,
prairies, bords de chemins, dunes.
Les
œufs hivernent, les larves éclosent au printemps et deviennent adultes en
été après cinq stades larvaires.
Cet
insecte a aussi la particularité de striduler comme les criquets en frottant le
bout du rostre contre un sillon strié situé sur la face ventrale du thorax.
Découvrez
d’autres insectes et
notamment les papillonsde
la vallée du Sant.
R. iracundus is similar to R. cuspidatus and R. rubricusbut differs
in colour from R. erythropus in that the sides of the abdomen in R.
erythropus are yellow/orange and black, instead of the red and black seen
in R. iracundus.
Elle
était posée sur la porte et brillait au soleil. C’est une oedémère noble (Oedemera nobilis), un coléoptère dont les
élytres sont de
couleur vert métallique, souples et ne ouvrent pas tout l’abdomen.
C’est
une femelle car les mâles des espèces d’œdémères possèdent des fémurs postérieurs
enflés. Comme ci-dessous le mâle d’une autre espèce d’oedémère (Oedemera pthysica), On en ignore la
raison car ce ne sont pas des insectes sauteurs. Par contre ils volent très
bien.
Ils
vivent au bord des forêts et dans les prairies fleuries. Les adultes se
nourrissent de fleurs et de pollen jouant ainsi un rôle actif dans la
pollinisation des fleurs. Mais les larves sont xylophages.
Comme
le crache-sang et le méloé, ces
insectes produisent aussi des gouttelettes toxiques pour dissuader les
prédateurs.
This bright
green coleoptera is a female of Oedemera nobilis. The elytra are
strongly narrowed towards the apexes, not hiding the membranous hind wings.
The male of Oedemera
species, possesses the hind femora very swollen, like this Oedemera pthysica,
whereas in female the femora are thin. However, these insects are not jumping,
they fly.
Oedemera nobilis
is abundant in spring on several flower species. It feeds on pollen and nectar.
Larvae are eating wood or shrubs.
Like bloody beetle and meloe,
they can exude droplets of poison as a defensive behaviour.
Elles sont fidèles au poste les belles demoiselles,
insecticide naturel et extrêmement efficace.
Une récente étude
publiée par un scientifique Finlandais a montré que les odonates
(libellules et demoiselles) font une grande consommation de mouches, moucherons,
moustiques et autres insectes durant une saison. Vivant en
moyenne 4 jours, chaque demoiselle, sujet de l’étude, a consommé près de 135 mouches
chironomes au cours de sa vie d’adulte.
A recent publication
from a Finnish scientist estimates that during
its relatively short life span (less than 4 days) in the focal population, a
damselfly can eat about 135 chironomids.
J’avais
déjà rencontré la
femelle du papillon Aurore (Anthocharis
cardamines) qui, elle, n’a pas le bout des ailes de couleur orange.
J’ai
longtemps courru après des mâles, beaucoup trop vifs. Celui-ci était enfin plus
calme et s’est laissé approcher doucement.
Nous
avons beaucoup de ces jolis petits visiteurs car leurs chenilles aiment les cardamines
(d’où son nom d’espèce) et des alliaires,
très répandues le long du ruisseau.
After the female, I
finally made a picture of the male of Anthocharis cardamines, many have been too
quick for me up to now. Only males have orange on top of the wings, giving its
common name to this butterfly : the orange tip.
We see many of
them here because females lay eggs on the flowerheads of cuckooflower (Cardamine pratensis) or garlic mustard (Alliaria petiolata), very
common on the river side.
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la vallée du Sant.
“Aquila
non capit muscas” est un proverbe latin qui peut se traduire par “L’aigle ne
chasse pas les mouches”, ce qui signifie que les personnes de haut rang ou les
esprits supérieurs ne se préoccupent pas des futilités ou des
choses insignifiantes. Il peut également s’utiliser comme critique d’une
personne trop imbue d’elle-même. Et encore faudrait-il que l’aigle
soit capable de les attraper…
Présentes
sur Terre depuis 240 millions d’années, les mouches sont souvent malaimées des
hommes pour la gène voire les maladies qu’elles propagent. Ce sont pourtant des
insectes fascinants. Grâce à leurs yeux
composés de 4000 ommatidies, elles
possèdent une vision du mouvement très performante (200 images par seconde alors que l’humain est limité à 24). Toutefois
elles perçoivent un spectre lumineux décalé vers l’ultra violet et sont donc
peu sensibles au rouge, comme la quasi totalité des insectes. En rajoutant à
cela un rythme de 200 battements d’ailes par seconde, elles ont une grande
vitesse de réaction qui les rend effectivement très difficiles à attraper.
Ce
sont des insectes diptères, qui
signifie deux ailes. En fait leurs ancètres avaient bien deux paires d’ailes
mais la paire postérieure s’est atrofiée et constitue maintenant les haltères ou balanciers, petit rond sombre sous l’aile, bien visible au centre
de la photo. Ces deux petits appendices latéraux ont toujours un rôle important
pour la stabilité du vol et lui permettent des manoeuvres extraordinaires.
De
nombreuses espèces de mouches ont un rôle très utile dans la pollinisation
comme les syrphes ou la Phasie crassipenne
ou pour la protection d’arbres contre les parasites comme la Tachina
magnicornis.
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d’autres insecteset notamment les papillons
de la vallée du Sant.
This Latin
proverb means that an eagle doesn't capture flies or doesn't sweat the small
things.